SENACIP 2107 : Gassama Diaby clôture la 5ème journée par La Casse et Cosa

Le ministre de l’Unité Nationale continue sa tournée dans les quartiers de Conakry au compte de la SENACIP (Semaine Nationale de la Citoyenneté). Pour la journée de ce dimanche 5 novembre 2017, Khalifa Gassama Diaby a fait escale notamment à la Casse et à Cosa, relevant respectivement des communes de Matam et de Ratoma. Des messages de paix, de respect de la loi et d’unité nationale ont été véhiculés pour l’occasion, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Les tournées marathons se poursuivent au compte de la deuxième édition de la SENACIP. De Dixinn terrasse à Cosa en passant par Tombo, Nongo, ENTA et La Casse, Gassama Diaby et sa suite se entretenus et échangés avec diverses couches socioprofessionnelles.

Ce qui a retenu l’attention, c’est les discours tenus à La Casse et à Cosa par le ministre Khalifa Gassama Diaby. Dans ces deux quartiers, il a été question de la place de la justice, de l’acceptation de l’autre et du respect de la loi devant caractériser les citoyens. « Nous savons tous qu’on a un problème dans ce pays. Il y a des gens qui disent que tel est un Kissi, un Peul, un Malinké, un Soussou, un Guerzé ou Toma. Toutes ces ethnies sont très respectables. Si chacun reste fier de sa communauté, il n’y aura pas de Nation. Il faut qu’on trouve une solution. Au moins, dans l’espace public, faisons de sorte qu’il n’existe que des guinéens. Si non, le pays ne marchera jamais », a-t-il dit.

Pour Khalifa Gassama Diaby « il y a un certain nombre de problèmes dans notre pays. Le premier est celui de la justice et la question du respect des lois. Ce que tu n’acceptes pas, ne le fait pas aux autres. Ce que tu dois dire et faire, tu dois réfléchir avant de la dire et de le faire. Une nation, c’est la justice, c’est le respect des uns et des autres. Dans notre pays, il faut que nous acceptions ces principes. Je suis là pour vous inviter à vous battre pour la Nation, à vous battre pour la paix, pour la justice. La justice n’est pas faite pour les gens avec lesquels on s’entend. La justice est faite pour chaque être humain. La justice est aveugle, elle ne regarde pas les noms de familles, ni les cartes des partis politiques. La justice, si tu as raison, on te donne raison, si tu as tort, elle déclare que tu as tort. Si on ne fait pas ça dans notre pays, il n’avancera pas. Et, Dieu seul sait, on a besoin de faire avancer ce pays ».

Propos recueillis par Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tél.: 628 17 99 17

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