Un an d’exil révolu pour l’ancien DG de Planète Fm : le cas du journaliste, Mandian Sidibé est-il oublié ?

Bah Oury, Mandian Sidibé, Dakar, SénégalParlant de victime du régime Alpha Condé, on dit souvent qu’il y a une soixantaine de morts, de nombreux blessés, des prisonniers politiques et on a tendance à oublier les exilés politiques. Parmi ces derniers, notre confrère, Mandian Sidibé, ancien directeur général de la radio privée Planète Fm, l’un des plus critiques du régime qui a totalisé ce 26 novembre 2014 douze mois, jour pour jour…

Pour marquer ce triste anniversaire, notre cher ami et confrère réitère sa reconnaissance à ceux qui le soutiennent…

Souhaitant revoir le plus rapidement possible Mandian Sidibé libre de revenir dans sa famille et son boulot qu’il aime tant, Guineematin.com vous propose cette publication  poste que notre confrère a affiché sur son mur facebook :

 

TRISTE ANNIVERSAIRE

26 Novembre 2013-26 Novembre 2014, il y a un an, jour pour jour,  que je vis à Dakar dans la capitale sénégalaise, en exilé forcé du régime dictatorial de Conakry. Que de souffrances endurées ! Que d’expériences acquises ! Que de leçons à tirées sur le plan socioprofessionnel ! Vivra qui verra, dit l’adage. Qui disait que l’avenir appartient aux courageux et à ceux qui savent s’armer de patience ? Je m’inscris définitivement à cette école de sagesse et réitère ma détermination à poursuivre sans relâche le noble combat déjà entamé.

Pour tenter de me tuer à petit feu, non sans avoir la prétention de me rendre impopulaire en m’infligeant une torture morale – dans le dessein de me couper tous les robinets de soutien et d’assistance d’ordre moral, financier, institutionnel et matériel – certaines autorités sans scrupules augmentées de mes pires détracteurs  me collent gratuitement et sans gêne la fameuse et injustifiable étiquette de taupe. Je n’y répondrai guère, tant et si bien que mes conditions de vie à Dakar parlent d’elles-mêmes.

C’est alors le lieu et le moment pour toute ma famille biologique et moi-même de réitérer nos sincères remerciements doublés de notre profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, à leurs risques et périls, m’accompagnent dans cette aventure très hallucinante. La liste de ces personnes physiques et morales est bien longue, d’autant que je ne saurais prétendre la dresser sur les murs des réseaux sociaux. Toutefois, sans oublier personne, je me dois une fois encore de renouveler ma reconnaissance à la Fédération Internationale des Journalistes, à toutes les Associations Guinéennes de Presse, à Reporters Sans Frontières, à mes confrères Ibrahima Sory Baldé de « Médiadafrique », Nouhou Baldé de « Guineematin », Abdoulaye Diallo de « Guinee58 », Alpha Kabiné Sidimé de « Actuconakry.net », Lansana Camara de « Conakrylive.info », Aboubacar Sakho de « Ajourdhui-en-guinee.com », Yacine Kateb Bah de « lejourguinee.com », Kaba Bachir de « kababachir.com », Hassimiou Souaré de « Africaguinee.com », Abou Bakr de « Lynx FM », Souleymane Diallo, Administrateur du Groupe de Presse Lynx-Lance, Boubacar Yacine Diallo, Président de l’URTELGUI, Mouctar Diallo, Administrateur du journal « L’Observateur », tous les Palabreurs de « Planète FM » et spécifiquement Mariame Diallo de Cosa, ma dynamique épouse Haoulatou Bah, mes frères et amis Mansour Diallo, Mountaga Diallo et Ibrahima Baldé sans oublier bien des personnes anonymes dans tous les secteurs de la vie sociopolitique et économique de notre pays.

Infiniment merci à tous mes amis des réseaux sociaux et particulièrement aux vaillants jeunes qui ont bien voulu créer des Groupes Sociaux pour exprimer leur soutien et leur solidarité à mon endroit. Je continue à prendre mon destin en main tout en ayant une foi implacable en la justice divine.

Mandian SIDIBE, Journaliste en exil forcé à Dakar

 

 

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