Un nouveau titre pour Cellou Dalein à Bouramayah ? Porte parole de tous les ministres de Conté, 1984-2008…

Moussa Solano, Cellou Dalein Diallo, Ibrahima Bangoura, Fodé Bangoura à Bouramayah, ce dimanche 22 décembre 2014
Moussa Solano, Cellou Dalein Diallo, Ibrahima Bangoura, Fodé Bangoura à Bouramayah, ce dimanche 22 décembre 2014
Moussa Solano, Cellou Dalein Diallo, Ibrahima Bangoura, Fodé Bangoura à Bouramayah, ce 22 décembre 2014

Les commémorations du sixième anniversaire de la mort du général Lansana Conté se poursuivent dans son village, à Bouramayah Petit Lac. Après une nuit de lecture du saint Coran et de bénédictions, la journée a repris, ce lundi 22 décembre 2014, par des témoignages élogieux à l’endroit de l’ancien chef de l’Etat.

Prenant la parole la parole en tant que digne héritier de l’ancien parti au pouvoir, Elhadj Moussa Solano a réitéré sa volonté de voir les Contéistes s’unir et agir ensemble pour défendre les valeurs d’unité nationale et de la paix du général Lansana Conté.

Pour sa part, le chef de file de l’opposition, désigné parole des anciens ministres du deuxième président de la Guinée précisera bien dans son discours s’exprimer au nom de tous les ministres de Conté, de 1984 à 2008 !

S’inscrivant dans la logique de son prédécesseur, Cellou Dalein Diallo a décliné sa vision du Contéisme et la nécessité de rapprochement entre ces anciens dignitaires : « le Contéisme, c’est contre ceux qui veulent diviser la Guinée ! Le Contéistes, ce sont tous ceux qui sont attachés à la paix, à la fraternité, à l’unité nationale… », disait notamment le président de l’UFDG.

Pour le porte parole des anciens ministres du deuxième régime, « Lansana Conté Khamè niira », se débrouille Cellou Dalein Diallo pour dire bien en langue du terroir (qu’on le critique souvent d’ignorer) que l’ancien chef de l’Etat était « garçon », faisant un rappel des affres de la rébellion que le général Lansana Conté reste quand même l’un des rares chefs d’Etat à vaincre sans aucune aide extérieure…

A noter la présence (surprise) de Mohamed Touré, fils du premier président de la Guinée indépendante, Sékou Touré. Et l’absence quasi-totale des représentants de l’Etat : le Premier ministre qui était annoncé ne s’est pas présenté, même le préfet de Dubréka n’a pas participé à cette cérémonie, dominée d’un bout à l’autre par les opposants au régime Alpha Condé dont les représentants sont réduits à de simples participants…

Abdoulaye Oumou, envoyé spécial de Guineematin.com à Bouramayah Petit Lac

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