Sous-préfecture de Kamsar : voici le constat de notre envoyé spécial

Après la commune urbaine de Boké, la commune rurale de Kamsar avait été émaillée par de violentes manifestations ces trois derniers jours, entraînant une paralysie totale des activités administratives et minières. Le délestage d’électricité qui avait occasionné cette manifestation étant résolu, le calme est revenu ce lundi, 18 septembre 2017, a constaté l’envoyé spécial de Guineematin.com à Kamsar.

De notre constat, à notre arrivée dans la sous-préfecture de Kamsar, à 09 heures 30, les barricades qui avaient été érigées par les jeunes les deux derniers jours avaient été levées. Au quartier Sahara, zone défavorisées de la ville (Kamsar village, Ndlr), les traces de pneus brûlés et le reste des deux véhicules brûlés (un pick-up double cabine et un autre mini-bus, Ndlr) restent encore visibles.

Malgré ce calme ré!atif, les activités économiques peinent à reprendre, les boutiques, magasins et banques primaires restent fermés.

Cependant, la circulation a repris, les stations d’hydrocarbures ouvertes et le train de la CBG a pu travailler. Même ambiance aussi au port de Kamsar, situé derrière la cité.

Selon le sous-préfet de Kamsar, interrogé par notre envoyé spécial, ces échauffourées ont fait au-moins trois blessés dont un gendarme. Heureusement, il n y a pas eu de pertes en vie humaine, nous a-t-elle dit.

À rappeler que les forces de l’ordre, composés de gendarmes et de policers sont visibles le long des grands carrefours et du siège de la Mairie.

À suivre !

De Kamsar, Ibrahima Sory Diallo envoyé spécial de Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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