RPG contre UFDG à Mamou : le tribunal confirme les résultats proclamés par la CACV

Le tribunal de première instance de Mamou vient de rendre sa décision sur le contentieux électoral qui oppose le RPG Arc-en-ciel à l’UFDG. Statuant en premier et dernier ressort, le tribunal a débouté le parti au pouvoir et a reconduit les résultats provisoires proclamés le 06 février dernier par la commission administrative de centralisation des votes, rapporte le correspondant de Guineematin.com à Mamou.

« Le tribunal, statuant publiquement et contradictoirement en matière de contentieux électoral et en premier et dernier ressort (…) rejette les demandes formulées par la section RPG Arc-en-ciel de Mamou, celles de Mamadou Marouphe Diallo du RPG (Porédaka), de Boubacar Baïlo Bah de l’UFD (Porédaka), de Mamadou Ciré Diallo de l’UFR (Porédaka) et Mamadou Noumou Diallo de l’UPR (Porédaka) ; parce que mal fondé. En conséquence, maintient le résultat proclamé par la commission administrative de centralisation des votes dans ces localités. Le tout, en application des dispositions des articles 114 du code électoral révisé et 235 du code de procédure suivi économique et administrative », a annoncé le président du tribunal de première instance de Mamou, monsieur Sidiki Kourouma qui a officié cette audition qui a duré environs 7 heures.

Dans sa décision, le tribunal a également indiqué que « les pièces produites au débat » par les plaignants « ne sont que des fiches de calcul de résultats et non des procès verbaux des bureaux de vote ».

Ce verdict qui n’est susceptible d’aucun recours a été accueilli par des ovations et des accolades dans la salle d’audience entre les responsables de l’UFDG et les militants de cette principale formation politique d’opposition en Guinée.

Pour l’avocat de l’UFDG, maître Paul Yomba Kourouma, le droit a été dit et beaucoup se sont rétractés à la barre pour faire des aveux. « Des aveux comme quoi ils n’avaient de reproche contre aucun résultats dès lors que leurs délégués ont signé tous les procès verbaux. S’ils sont à la barre, c’est certainement dû à la politique, à la manipulation », a dit l’avocat.

De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com

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