Sécurité des journalistes : des confrères africains à l’école des Etats Unis

Moussa Tatakourou Diawara aux Etats UnisNotre confrère, Moussa Tatakourou Diawara, a été invité le mois passé (du 24 avril au 7 mai 2015) à Washington DC et à New York pour participer à une conférence organisée par le gouvernement fédéral américain. Cette initiative s’appelle  « Africa journalistes reporting Security tour  » (lire la liberté de la presse et la sécurité des journalistes). De retour donc à Conakry, notre confrère ouvre ici son carnet de compte rendu et nous parle de cette importante mission au pays de l’oncle Sam.

Guineematin.com : A quoi consiste cette initiative ?

Moussa Tatakou Diawara : Le Centre de la presse étrangère et le Département d’État étaient nos hôtes. Nous sommes venus des quatre coins du continent : la Tanzanie, le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda, le Nigeria, le Bénin, le Ghana, la Guinée Conakry,  la Mauritanie et l’Afrique du Sud.

Nous avons eu cinq séances d’information et d’échange. Pour la première journée, le Vice-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines, David Gilmour a accueilli les participants et a donné un aperçu sur la politique  africaine de l’Amérique. Il a mis un accent particulier sur la conférence qui nous a réunis aux États-Unis. Le thème était : « la liberté de la presse et la sécurité des journalistes ».

Guineematin.com : Vous parliez tout à l’heure du vice –secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, qu’avez-vous retenu de ce qu’il a dit ?

Moussa Tatakou Diawara : Tout d’abord, voici un  extrait de son discours à cette occasion: « Nous mettons l’accent sur le renforcement des institutions démocratiques. Il y a la nécessité d’institutions fortes, comme la police judiciaire, la justice et la séparation des pouvoirs ».

Par ailleurs, il a touché du doigt, des secteurs comme l’agriculture, le commerce, l’eau et l’électricité en Afrique. « Nous fournissons une assistance technique et des centres commerciaux pour aider les entreprises avec des conseils,  sur ce qu’elles peuvent vendre en Amérique », nous a –t-il dit.

« Nous avons besoin d’un climat d’affaires, la stabilité politique, la primauté du droit, le système juridique qui permet l’exécution des contrats, la lutte contre la corruption, les régimes fiscaux prévisibles. (…) Nous avons besoin de ces choses, afin que les entreprises puissent investir en Afrique et  ajouter de la valeur aux matières premières », a-t-il conclu.

Enfin, il a profité pour échanger avec nous sur l’actualité. Il a surtout salué et remercié le président sortant du Nigeria Goodluck Jonathan pour la transparence des élections et le transfert du pouvoir de façon pacifique.

A suivre !

Réalisé par Thierno Amadou Camara pour Guineematin.com

 

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