« Aujourd’hui, il y a une volonté incontestable des autorités guinéennes d’avancer au niveau de la justice sur le dossier des massacres du 28 septembre. Ça, c’est incontesté et incontestable. Or, s’il y a volonté et capacité, il n’y a pas de raisons d’aller vers la CPI. Donc, le mieux est que la justice se fasse en Guinée », a dit Mme Souhayr Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH, lors d’une interview exclusive accordée à Guineematin.com
Les acquis au niveau de la justice guinéenne : la mise en place du conseil supérieur de la magistrature et sur l’affaire du dossier du 28 septembre, une commission rogatoire a été constituée
Les engagements du ministre de la justice : volonté du ministre de la justice
Il y a cinq ans, nous avions vu autre chose. Aujourd’hui, il y a la volonté du chef de l’Etat, mais également le ministre de la Justice qui a une volonté ferme d’avancer
Les arguments qui plaident pour un procès du 28 septembre 2009 en Guinée : le citoyen entre les gros bonnets et les seconds couteaux
Ce qui est clair, au niveau de la Cour pénale internationale, il y a le principe de la subsidiarité entre la CPI et la justice nationale.
Aujourd’hui, il y a une volonté incontestable des autorités guinéennes d’avancer au niveau de la justice sur le dossier des massacres du 28 septembre. Ça, c’est incontesté et incontestable !
Or, s’il y a volonté et capacité, il n’y a pas de raisons d’aller vers la CPI. Donc, le mieux est que la justice se fasse en Guinée
Souhayr Belhassen, président d’honneur de la fédération internationale des droits de l’Homme
Interview exclusive avec la présidente d’honneur de la fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), Mme Souhayr Belhassen, suite et fin