Télimélé : Elle écrase ses couilles, il meurt quelques  semaines plus tard !

CouillesEn ce mois de ramadan finissant, c’est le principal sujet qui alimente les conversations dans les chaumières de Hôré Loubha, à Télimélé, à quelque 270 km de la capitale Conakry. Le fait-divers passionne. Les femmes s’en émeuvent avec pudeur, certains hommes en rient sous cape. C’est pourtant une tragédie.

C’est l’histoire d’un vieil homme, ressortissant de Télimélé, récemment décédé alors qu’il était hospitalisé dans un hôpital public de Conakry où il avait été admis au service urologie pour un grave traumatisme subi au niveau des organes génitaux. Malgré plusieurs semaines d’hospitalisation et des soins intensifs, le vieux a rendu l’âme. On soupçonne un crime passionnel.

Le vieux mort, les langues se délient. Pour expliquer la cause du décès et soulever un pan entier sur le passé sulfureux du malheureux défunt.

On apprend que le vieux monsieur était un Elhadj d’une soixantaine d’années, marié à deux femmes et père de plusieurs enfants. Un statut et des privilèges qui ne l’ont pas empêché de mettre en grossesse la bonne de la maison, racontent les langues fourchues.

De fait, le problème d’Elhadj était sa libido qu’il avait du mal à maitriser, faisant de lui un obsédé sexuel que les jeunes filles de la cité abusaient financièrement. Pour un simple baiser, le vieux n’hésitait pas à mettre la main à la poche pour assouvir ses désirs, pour le grand bonheur de petites gonzesses fauchées à la recherche de pigeons à plumer.

Parmi les cibles dans le viseur du vieil homme, il y avait une jeune lycéenne réputée belle et calme. Une apparence trompeuse qui cachait la vraie personnalité de la jeune fille.

Toujours est-il que le vieux réussit à verrouiller sa cible et à l’atteindre. Il obtient un rencart avec la nouvelle conquête pour une partie de jambes en l’air tarifée ! Le montant de la passe est fixé à une misère de 300.000 francs guinéens.

Le rencart a lieu. Les choses se passent comme prévu jusqu’au moment du règlement de la facture. Au lieu des 300.000 GNF convenus, le vieux se rétracte et ne consent à remettre à la demoiselle que 200.000 GNF. Mais la lycéenne n’est pas de nature à se faire doubler.

Elle exige le montant convenu. Devant le refus du vieux Elhadj, éclate une altercation entre les deux tourtereaux. Ils en viennent aux mains. Furieuse, la fille attrape les bijoux de famille d’Elhadj qu’elle presse si fort qu’elle les écrase ! Les dommages subis sont graves.

L’état de la victime nécessite une  évacuation dans un hôpital spécialisé à Conakry, où comme vous le savez, le vieux Elhadj est passé de vie à trépas il y quelques jours. C’est ce qu’on appelle mourir de plaisir !

 

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