Pour améliorer le rendement de la production du riz et de l’oignon dans la préfecture de Tougué, une mission de l’institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG) séjourne actuellement dans la préfecture. Venue de Timbi Madina, dans la préfecture de Pita, la mission conduite par monsieur Camara est composée de Mamadou Saliou Sandaaké Baldé et de certains cadres.
Un premier essai portant sur l’oignon a été fait dans la plaine de Moukidjigué, sur une superficie de 20 mètres large et 30 mètres de long. Le second essai, dans une plaine aménagée à Bokira (dans la commune urbaine de Tougué). La mission est revenue le Samedi 17 janvier 2015 pour constater l’état de réussite des différents essais opérés dans la préfecture de Tougué.
D’après monsieur Mamadou Dian Diallo dit « Dian 6″, technicien spécialisé, à qui on a confié la surveillance de l’essai de l’oignon à Koïn : « l’objet de la visite de la mission est de venir s’enquérir de l’état de développement de l’essai. Mais, après observation, la mission a conclu que l’essai est irréprochable, c’est à dire qu’il a réussi ».
Après Koïn, la mission s’est dirigée vers Tougué centre. Là-bas aussi pour voir l’état de l’essai du riz dans la plaine aménagée de Bokira.
Selon toujours Monsieur Mamadou Dian, de ce côté, l’essai n’a pas répondu comme on le souhaitait. De Tougué centre, la mission de l’IRAG est repartie tout en promettant qu’elle reviendra plus tard pour revoir les essais.
A rappeler que depuis que la sous préfecture de Koïn a été victime des inondations entre 2013-2014, dans la plaine de Koloun où des centaines d’hectares du riz ont été engloutis par les eaux, des ONG et même l’État ne cessent d’apporter leur soutien à travers des intrants agricoles et l’envoi des équipes techniques pour voir comment aménager les plaines de Koloun, Moukidjigué et Malipan.
Pour les deux dernières, les travaux sont déjà entamés. En ce qui concerne la plaine de Koloun par exemple, toutes les promesses sont restées sans suites pour le moment. C’est pourquoi, durant la saison agricole passée, personne n’a risqué de cultiver dans cette plaine.
De Koïn, Tougué, Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com
