Vente des boutiques du marché de Mamou : le maire de la ville à Guineematin

Elhadj Oumar Diallo, nouveau maire de Mamou et secrétaire  fédéral de l'UFDG 00Rénové en 2014, dans le cadre des festivités tournantes, le marché Pépé Kalé (situé au nord de la commune urbaine de Mamou et qui compte à ce jour deux hangars et 120 boutiques) fait l’objet de plusieurs convoitises de la part des riches commerçants, a appris sur place Guineematin.com, à travers son correspondant local.

Ils sont nombreux, les citoyens qui tentent par des moyens peu orthodoxes d’obtenir une boutique dans ce marché, a appris Guineematin.com sur place.

Selon certaines confidences accordées à notre correspondant local, certaines personnes se livreraient à une vente de ces boutiques avec la complicité de certains cadres de l’administration locale. Une pratique qui préoccupe certains citoyens de la ville carrefour qui dénoncent  » le favoritisme orchestré par l’administration au seul profit des riches ».

Interrogé sur le sujet par Guineematin.com, Elhadj Oumar Diallo, le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Mamou s’est dit surpris d’une telle information et en appel à la responsabilité de chacun. « Ces boutiques ne sont pas la propriété privée de quelqu’un. Donc, nulle ne peut prétendre vendre ou acheter une boutique dans ce marché », a-t-il prévenu.

D’ailleurs, le gouvernement n’a même pas autorisé l’occupation de ce marché, a dit monsieur Diallo : « bien que ce soit la commune qui a la charge de gérer ce marché, elle n’a, du moins pour l’instant, reçu aucune autorisation du gouvernement d’occuper les lieux. Tous ceux qui savent qu’ils ont donné à x ou à y quelques montants que ce soit n’ont qu’à partir récupérer leur argent », a-t-t il laissé entendre.

Toutefois, Elhadj Oumar Diallo reconnait que le nombre de demandeurs est nettement supérieur au nombre de boutiques dans ce marché. « A ce jour, nous avons enregistré plus de demande qu’il y a de place dans ce marché. Tout le monde ne peut être satisfait d’un seul coup. Mais, personne ne sera lésé au profit d’un autre. Les gens seront choisis en fonction de certains critères que la commune définira au moment venu », a-t-il rassuré.

De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com

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