Koïn : un viol collectif sur une mineur étouffé ! Prostitution, consommation d’alcool et de la drogue…

Koïn, Tougué, Labé, L’impunité encourage le crime, dit-on souvent. Dans la sous préfecture de Koïn, préfecture de Tougué, un groupe de jeunes de moins de 25 ans sème la terreur, détourne des filles également mineur et transforme une maison abandonnée en lieu de prostitution, de consommation de la drogue et d’alcool… 

Le samedi 7 février 2015, Youssouf Diallo, une fille âgée de 15 ans,  a quitté ses parents à Karakan, un secteur de Weedou Malanga, situé à 3,5 kilomètres de Koïn,  pour rejoindre son copain à Koïn, précisément au Bowal de Koudé,  a appris le correspondant de Guineematin.com, sur place.

Selon les explications de ses parents, la fille a quitté le domicile familial dans les environs de 21 heures pour se rendre chez son copain, Mamadou Saliou Baldé, à Koïn. Depuis ce jour,  elle ne s’est plus retournée en famille.

Constatant son absence, son père s’est rendu à Koïn le lendemain, dimanche 8 février, pour essayer de la retrouver. Informée de l’arrivée de son papa, la fille et son copain, âgé lui aussi d’une vingtaine d’année, se sont cachés avec la complicité de ses amis.

Le lundi 9 février 2015, les parents de la jeune fille ont appris qu’ils se trouvaient dans une maison construite par le papa du jeune Mamadou Saliou Baldé, qui servait de buvette et d’un bar dancing finalement abandonnée, située au Bowal de Koudé.

Accompagnés des agents de la gendarmerie de Koïn et du correspondant local de Guineematin.com, les parents se sont rendus ensemble sur les lieux à 22 heures pour tenter de les interpeller.

En cours de route, une copine de l’un des amis du jeune, qui revenait de cette maison, détenant un bol en main, et qui, apparemment, allait les chercher à manger, a rencontré le groupe. A l’aide de son téléphone, cette fille a alerté une autre fille connue sous le nom de Fatim qui a aussitôt informé le reste du groupe.

Ainsi, à leur arrivée sur les lieux, les parents et les agents de sécurité n’ont trouvé que les copains du jeune au nombre de trois, parce qu’ils forment un groupe. Partout dans la maison, c’est l’odeur de la fumée de la drogue qu’on sentait, la fille et son copain, eux, avaient déjà quitté les lieux.

Vers 23 heures, l’équipe a été une nouvelle fois informée que Mamadou Saliou et la fille seraient chez l’un des membres de son groupe, nommé Mamadou Saidou Baldé.

Sur place, ils ont trouvé le jeune en question, la fille était cachée dans une autre chambre de la maison. Après beaucoup de pression, le jeune qui a été appréhendé et a indiqué que la fille se trouve chez son ami.

Sur le chemin du retour et au moment où ils partaient chez le jeune, dès après leur départ, la maman de Mamadou Saïdou Baldé qui était au courant de la présence de la fille dans sa maison, a pris la deuxième clef pour aller la faire sortir.

Arrivé chez son ami, Mamadou Saliou suivi des parents et agents sont allés ouvrir la chambre où il avait gardé la fille. Dès qu’il a ouvert la porte, il constate aussi l’absence de la fille. Étonné et inquiet à son tour, il profite de l’inattention de ceux qui l’accompagnaient pour prendre la poudre d’escampette. Il part retrouver la petite fille dans leurs lieux habituels.

Du mardi 10 février jusqu’au mercredi 11 février 2015, les recherches se sont poursuivies et c’est hier matin, mercredi, après quatre jours de recherche qu’ils ont réussi à mettre main sur la fille au domicile du papa de Abdourahmane, un autre membre de leur groupe qui se trouve être le copain de Fatim.

C’est ainsi que la fille a été conduite à la gendarmerie pour être entendue, son copain, lui, est toujours en cavale et les enquêtes se poursuivent pour le mettre aux arrêts, ainsi que ses complices, suite à la plainte des parents de la fille.

A rappeler que ce groupe est composé de jeunes habitués des faits, tous ne dépassant pas 25 ans. Parmi eux, il y en a un, Souleymane Diallo, qui avait, avec trois autres jeunes, violé une fille de 16 ans dans cette même maison à Koudé, les mois passés. Cette fille avait saigné près de 10 jours. A l’époque, les auteurs du viol collectif sur mineur avaient fuit, leurs parents furent convoqués et finalement l’affaire a était étouffée et réglée en famille, oubliant les conséquences pour cette fille…

A suivre…

De Koïn, Alpha Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com

Tél. : (+224)622 221 178

 

 

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