Le président de l’Association Guinéenne des Usagers des Banques n’est pas content de la société générale des banques en Guinée (SGBG). Lansana Diawara, reproche à cette banque de retarder les transactions en débitant l’émetteur et ne créditant le receveur que cinq (5) à dix (10) jours plus tard. Guineematin.com vous propose, ci-dessous, le coup de gueule du président de l’AGUB contre la SGBG.
Je suis révolté par les différentes arnaques qui se passent à la SGBG, car cela dur déjà depuis plusieurs mois.
Depuis le mois de mars dernier, à la société générale des banques en Guinée, lorsque vous déposez un chèque au jour « J », on vous impose 5 à 10 jours avant de créditer votre compte. Ce qui est une violation des dispositions en la matière et c’est très grave.
Au début, lorsque les clients demandaient des explications à la SGBG, elle justifiait ce retard par son nouveau système de télé-compensation. Elle disait qu’elle n’était pas prête et qu’elle avait besoin de temps pour être prête, mais aussi que lorsque tous les chèques seront au nouveaux formats (avec les nouveaux RIB), ils n’y aurait plus de problèmes.
Déjà vous comprendrez que cela n’est pas normal, nous usagers des banques, n’avons pas à souffrir des problèmes techniques des banques.
Mais, le problème le plus grave est que cela a toujours continué. Et, même avec les « nouveaux chèques ». C’est pourquoi, je pense que trop c’est trop, leurs excuses ne tiennent plus.
Parce que ce qui se passe, alors que le compte de l’émetteur est débité le «jour J », mais pendant plusieurs jours, le vôtre n’est pas crédité. Où est l’argent pendant tout ce temps ? Voilà la grosse question. Je précise que chaque jour de valeur qui passe c’est un « vole» ! Ce sont des milliards de francs guinéens, s’ils placent cet argent sur le marché interbancaire, sachant que le taux tourne quelque fois autour de 15%.
Je réaffirme que cette pratique s’appelle du «vol de jours de valeur ». Et, c’est une banque filiale d’une multinationale française qui le fait à de petits usagers guinéens que nous ne pouvons pas accepter.
Je profite donc de votre micro pour lancer un appel pressent à la banque centrale (BCRG) à vite trouver une solution pour résoudre ce problème. Surtout que la SGBG et les autres banques sont sous les mêmes contraintes et pourtant ces banques respectent cette convention de 48 heure.