Après avoir touché plusieurs secteurs notamment les infrastructures hôtelières, touristiques et aéroportuaires, c’est le tour de l’agriculture qui risque de subir des répercussions à cause de la persistance de la maladie à virus Ebola. La ministre de l’agriculture vient de tirer la sonnette d’alarme, ce mercredi 3 septembre 2014, lors d’une réunion sur la filière du riz au ministère de l’Agriculture. Jacqueline Sultan, a souligné que le rendement agricole de cette année sera impacté par le virus. « Notre pays est dans une situation difficile. L’épidémie Ebola aura forcément de répercussion sur la production. Nous devons réfléchir sur l’impact d’Ebola sur la production, sur les flux commerciaux dans les zones de production. Tout cela doit nous interpeller dans nos réflexions d’aujourd’hui. Nous devons échanger sur ce que nous pouvons faire en terme de solidarité à l’égard des producteurs qui sont dans les zones touchées par le virus »
Selon madame Sultan, la zone forestière qui est l’épicentre du virus, subira de répercussion dans la production rizicole. C’est pour cela, la campagne agricole de 2014 sera touchée par l’épidémie Ebola.
« Nous sommes prêts à prendre des dispositions pour accompagner les producteurs dans leurs activités. Nous allons faire en sorte que leur revenu ne soit pas affecté par cette situation »
Si les efforts du gouvernement sont remarquables, selon elle, dans l’accompagnement des agriculteurs, madame Sultan parle de défit « Les défis sont encore importants, mais nous pourrons le surmonter grâce à la synergie d’action. Faisant de l’agriculture un des leviers de la croissance économique »
Assy Diallo