Lutte contre Ebola : Pourquoi le président du Ghana et de la CEDEAO vient-il chez Alpha Condé ?

John Dramani Mahama, président de la République du Ghana
John Dramani Mahama, président de la République du Ghana
John Dramani Mahama, président de la République du Ghana

John Dramani Mahama, président de la République du Ghana et président en exercice de la CEDEAO est attendu à Conakry ce lundi 15 septembre 2014 à partir de 13 heures, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie qui sévit actuellement en Guinée, en Sierra Léone et au Libéria, la fièvre hémorragique à virus Ebola, a appris Guineematin.com de la présidence guinéenne.

Selon un communiqué du bureau de presse de la présidence de la République adressé aux médias, John Dramani Mahama, président de la République du Ghana et président en exercice de la CEDEAO viendra ce lundi à Conakry « dans le cadre d’une visite de travail dans les pays du bec du perroquet, Libéria, Sierra Leone, Guinée, atteints par le virus à fièvre hémorragique Ebola ».

La République de Guinée est confrontée à la fièvre hémorragique à virus Ebola depuis plus de huit mois. Et, la mauvaise gestion de cette épidémie par les autorités guinéenne a engendré des conséquences dramatiques et désormais très difficiles à résoudre dans la sous région Ouest africaines avec l’exportation du virus au Libéria, en Sierra et au Nigéria, notamment.

Même les kits offerts gracieusement par les partenaires techniques du pays sont détournés et revendus dans les différents marchés du pays, comme les bouteilles de chlore offertes par l’UNICEF, etc.

Le pays est de plus en plus isolé par ses voisins dont le Mali reste le seul pays qui garde encore ses frontières ouvertes aux Guinéens. De nombreuses compagnies aériennes ont suspendu le ciel guinéen…

Sans doute que John Dramani Mahama, président de la République du Ghana et surtout président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a tenu à venir en personne pour dire au président guinéen, Alpha Condé de gérer avec un peu plus de sérieux cette épidémie qui a déjà endeuillé plus de cinq cent de nos compatriotes et également plus de deux mille africains de l’ouest.

Nouhou Baldé

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