Lors de la conférence de presse tenue mardi 16 septembre, au siège de l’UFDG, par la direction nationale du parti, l’honorable Aboubacar Soumah, a remis à la presse le numéro d’un individu qui l’aurait appelé successivement ce matin à 6 heures 11 minutes, 7 heures 33mn, 36mn et 40mn pour lui annoncer que : « raté hier, il sera assassiné aujourd’hui ou demain ».
« Un individu m’a appelé ce matin à 6 heures au moment où j’étais au lit pour me dire : c’est moi Amadou, c’est toi l’honorable ? J’ai dit oui. C’est toi qui es venu nous voir dans l’école d’excellence de Béhanzin hier ? J’ai dit c’est bien moi. C’est toi qui a fait que toute la Guinée a su que nous sommes-là ? Et, on nous critique dans toutes les radios ? Hier, tu es passé dans les différentes radios pour dire que nous sommes ceci, nous sommes cela ? Tu as échappé hier soir, mais aujourd’hui tu n’échapperas pas. Je t’informe que vous étiez les deux programmés. Le premier est déjà tué, tu seras tué aujourd’hui ou demain matin. J’ai dit d’accord ! Mais, je lui ai dit qu’il ne pourra pas me tuer », a déclaré l’ancien maire de Dixinn.
N’ayant pas appris l’assassinat du président de la section motard, le député uninominal de Dixinn, appellera Hadja Halimatou Dalein Diallo, épouse du président de l’UFDG pour l’informer de la menace dont il a été objet au téléphone. C’est en ce moment, dit-il, que madame Dalein lui informera qu’effectivement un militant du parti a été assassiné en la personne d’EL Hadj Amadou Oury Diallo, président de la section motard.
A rappeler que l’honorable Aboubacar Soumah a été la première personnalité politique à parler de la présence dans la capitale guinéenne des individus non identifiés à l’école dite ‘’de l’excellence’’, au quartier Béhanzin, comme de Ratoma.
Abdoulaye Oumou