Les élèves et leurs parents disent ne pas comprendre cette attitude gouvernementale qui autorise l’ouverture de ces écoles en interdisant les autres. « C’est un véritable paradoxe, les responsables de l’éducation sont en train de faire deux poids deux mesures. Ces établissements ne sont pas au dessus de la loi guinéenne. Ils doivent donc se plier aux lois et règlements guinéens par rapport à cette interdiction » lance Me Oumar Kaba parent d’élève.
Pour l’enseignante Mme Hassanatou Souaré, les mesures observées par ces établissements qui ont ouvert leurs portes peuvent être observées par tous les autres établissements scolaires publics comme privés car, souligne –t-elle, il s’agit de mettre des bassines à robinets devant toutes les rentrées en sensibilisant les élèves ou les étudiants aux lavages des mains avec l’eau chlorée. Ensuite vérifier la température à la rentrée de chaque classe.
« Comme Ebola n’a pas empêché les gens de fréquenter les marchés, les mosquées et même certaines assemblées hebdomadaires des partis politique, elle ne devrait pas aussi empêcher l’ouverture des classes. Mais, comme les enfants des autorités et décideurs sont en train de suivre leurs études ailleurs, elles vont reporter cette ouverture indéfiniment», dit pour sa part Mamoudou Soumah, parent d’élève.
Dans l’attente d’une hypothétique date d’ouverture, les élèves et leurs parents s’en préoccupe, même si le ministre Damantang Camara a récemment parlé d’une possibilité d’ouverture à la fin de ce mois ou au début du mois de novembre.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com