Elhadj Mamadou Cellou DIALLO explique avoir perdu ces élections à cause du communautarisme qui a caractérisé le débat politique pendant la campagne électorale : « les informations n’ont pas passé parce qu’on a dit que l’UPR travaille pour le pouvoir. C’est ainsi que les adversaires ont passé porte à porte pour dire que si vous votez pour le maire de Timbi-Madina, le résultat c’est pour Alpha Condé. C’est pour le pouvoir en place. Ce n’est pas pour lui. Ce n’est pas pour Timbi-Madina. Quand même j’ai eu 17 mille voix dans la préfecture qui ont compris le message que j’ai délivré. Ce résultat n’est pas petit. C’est ma première fois d’être candidat à des élections législatives. Au niveau de la région naturelle de la Moyenne Guinée, c’est l’UFDG qui a pris la tête à cause des consignes données à partir de Conakry. Je m’estime très heureux. »
Créée le 26 janvier 1989, la commune rurale de Timbi-Madina est située à 30 kilomètres du chef lieu de la préfecture de Pita. Elle est constituée de 14 districts, 49 secteurs et plus de 200 villages. Le tout administré par un conseil communal de 15 membres dont 13 intellectuels et une seule femme. Une réalité qui constitue un atout dans les relations entre la collectivité et sa tutelle sous-préfectorale.
Avec un budget prévisionnel d’un milliard de francs guinéens, le plan annuel d’investissement de Timbi-Madina prévoit la construction du bloc administratif sous-préfectoral et des logements pour le sous-préfet et son adjoint avec l’appui du Fonds International du Développement, la réalisation d’un second centre de santé, 3 écoles primaires dans certains districts de la collectivité. Il semble aussi que le gouvernement guinéen à travers le ministère de l’enseignement pré-universitaire compte implanter sous peu un collège rural dans le district de TOKOSSERE. Sans compter que le Fonds Européen de Développement et la Banque Mondiale veulent, dit-on, aménager 100 ha dans ce même district. Vaste programme.
Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com