La participation aux éliminatoires et puis la qualification aux phases finales de la CAN, n’ont été possible que grâce à un important engagement financier du gouvernement. Et cela, sans un quelconque retour d’investissement étant donné qu’a cause d’Ebola, le syli a dû jouer tous ses matchs à Casablanca au Maroc.
Il lui reste à présent à faire face à la préparation de l’équipe dans un délai si court qu’il faut mettre les bouchées doubles mais en ayant un œil regardant sur ces budgets que le ministère des Sports va lui soumettre et qui par le passé ont toujours été gonfles.
Le gouvernement devra aussi aider à l’envoi d’un nombre important de supporters à la CAN par une prise en charge directe ou par la sponsorisation de certaines sociétés de la place.
Mais, il devra aussi rendre compte de la collecte des fonds mobilisés par le comité national de soutien présidé par le général Mathurin Bangoura alors ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. Cet argent n’a jamais été remis aux joueurs et serait domicilié à la Banque Centrale.
La ministre des sports, quoi qu’on dise, la chance a souri à Domani Doré sous le magistère de laquelle le syli senior et cadet ce sont qualifiés pour les phases finales de leur catégorie. Mais une CAN se gère avec beaucoup de tempérance et de lucidité. Or elle a maille à partir avec les membres de son cabinet qui ont même saisi le Premier ministre par un courrier et qui bouderaient les conseils de cabinet. Ce qui crée une atmosphère délétère au moment ou son département a besoin de tous ses bras pour faire face à la préparation. Elle est critiquée de voyager avec le syli ce qu’elle a corrigé en ne venant pas à Casa pour le match contre l’Ouganda. A présent, il serait souhaitable qu’elle fasse la paix avec les membres de son cabinet afin qu’ensemble ils privilégient les intérêts de la nation à travers le syli.
Aussi serait-il judicieux pour la ministre des Sports d’effectuer des visites dans les chefs lieux de nos régions pour aller demander le soutien et les bénédictions de tout le pays au syli national. Des visites pas trop voyantes au cours desquelles, les autorités et les notabilités seront associées à la préparation de l’équipe. Car on a toujours tendance à ignorer l’intérieur du pays en pareille circonstance.
La Feguifoot, à ce niveau aussi il ya de sérieux problèmes de division, d’opposition, de clans, avec la suspension du vice président Djibril Diarra Becken et le colonel Youssouf Traore. En dépit de toutes les interventions, le Président Salifou Super V n’a toujours pas levé cette suspension. Le bureau exécutif ne se réunit presque pas et on reproche à super V d’être plus à l’extérieur qu’a Conakry à fortiori dans le pays profond. Malgré tout, le championnat national et la coupe nationale se jouent régulièrement, financés par des sponsors et voila que le syli senior et cadet sont qualifiés pour la CAN. On peut donc dire que le bilan de la FGF est globalement positif. Malheureusement les conflits internes qui minent son fonctionnement risquent de rejaillir sur les équipes.
C’est pourquoi là également il serait bon que super V lève la suspension de Becken et de Youssouf Traoré pour recréer l’harmonie du groupe et faire face ensemble à l’urgence de la CAN.
C’est vrai que les appétits pour le contrôle de la fédération existent et sont plus évidents à cause de l’élection en 2015 du bureau. C’est vrai aussi que Becken, financé par le Président d’un des grands clubs de la capitale a essayé de transformer l’assemblée générale ordinaire en extraordinaire en juillet dernier par le rejet du rapport financier afin que ce dernier prenne la place de super V. Cela a tout simplement échoué. Et super V, avec des preuves de corruption de certains délègues à l’appui a voulu radier le président du club en question du football. Ce dernier ne dut son salut qu’a l’intervention du vice président de la CAF Almamy Kabele Camara qui réunira les 2 hommes à Casa à la faveur du match Côte d’Ivoire Sénégal comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2014 au Brésil pour calmer le jeu.
Et tout porte à croire que super V est toujours sous la menace du Président en question qui aurait jeté son dévolu sur le secrétaire général Ibrahima Blasco Barry et le financerait à coup de millions afin qu’il se porte candidat contre super V en 2015. Des costumes des parfums seraient ramenés des voyages et envoyés en plus de l’argent aux membres des ligues et des districts de Conakry et de l’intérieur du pays. En tout cas Blasco ferait partie des visiteurs du soir du Président du club en question dont la nomination au rang de Président délégué du ministre qui avait dissout la fédération de Super V en 2001 rajoute aux appréhensions du Président de la fédération que quelque chose se trame contre lui malgré ses résultats notamment l’obtention de 2 projets goals à savoir le siège de la FGF et l’hôtel à côté du centre technique de Nongo. Super V est également rendu responsable de la sortie en pyjama du chef de l’Etat à Marrakech au soir de la qualification du syli à Casablanca.
Tous ces feux sous la cendre doivent être éteints au plus vite en vue de créer une atmosphère conviviale sans laquelle le syli national risque de passer à côté de la plaque en Guinée Equatoriale
De la couverture médiatique de la CAN
1- la presse publique : Le ministre Makanera doit donner la priorité aux jeunes reporters ceux qui sont à l’âge de la passion pour aller vivre la CAN. Pour certains, ce sera la première de leur vie. L’argument de l’expérience que vont brandir les anciens notamment de la RTG pour se faire designer est faux. Aujourd’hui on ne retrouve aucun journaliste de notre génération dans une tribune de presse d’une CAN.
2- Presse privée : les medias de ce domaine sont dépourvus de moyens pour faire face à l’envoi de reporters à la CAN. C’est pourquoi il serait encourageant que toutes les associations de presse se donnent la main et aillent rencontrer l’autorité afin d’aider à la couverture de la CAN.
On pourrait dans ce cas une fois arriver en Guinée Equatoriale monter une maison de presse Guinée où tous les envoyés logeraient et travailleraient en échanges et en complémentarité.
J’imagine à l’heure qu’il est, les démarches parfois à relents de mendicité auprès de certaines personnes nanties des jeunes reporters dont le seul rêve est de couvrir la CAN. Si seulement l’Etat et les personnes de bonne volonté de mon pays pouvaient entendre leur cri de cœur peut être le seul de leur vie pour certains. Aujourd’hui, à l’âge de la raison après 32 ans de micro sportif et des fonctions que j’assume à l’international, je partage pour être passe par la leur angoisse et leur douleur et en appelle à la générosité et à la solidarité de tous mes frères Guinéens afin que la CAN soit sur le terrain dans la cabine et à la tribune de presse une nouvelle affirmation du rayonnement de notre pays.
Amadou Dioulde Diallo depuis New York pour Guineematin.com