Bras de fer politique : voici comment l’opposition justifie son meeting du 7 janvier

opposition Comme annoncé dans notre précédente dépêche, l’opposition républicaine a annoncée ce mercredi 17 décembre 2014, la tenue d’un meeting géant, le mercredi 7 janvier 2015 à l’esplanade du stade du 28 septembre, a assisté les reporters de Guineematin.com, sur place.

L’annonce a été faite par le porte parole de l’opposition, Aboubacar Sylla après un conclave qui a duré plusieurs heures, au QG de l’UFDG à Hamdallaye et qui a regroupé les principaux leaders de l’opposition : Cellou Dalein Diallo, Faya Milimono, Mouctar Diallo, Alpha Ibrahima Sila Bah, Faya François Bourouno…

« Nous avions prévu que nous allons tenir un meeting de sensibilisation et d’information de nos militants, nos sympathisants et de toutes les populations de la République de Guinée. Ce meeting, on le tiendra le mercredi 7 janvier prochain. Nous avons voulu le tenir très tôt, mais compte tenu des contraintes liées à ces fêtes de fin d’année, nous l’avons reporté jusqu’au 7 janvier sur l’esplanade du stade du 28 septembre pour sensibiliser les populations sur les enjeux politiques de la gouvernance actuelle et sur les moyens pour la Guinée de sortir de l’ornière », a annoncé le porte parole de l’opposition.

Par ailleurs, Aboubacar Sylla a souligné que l’opposition répondra par écrit au courrier du ministre de la justice : « Nous allons écrire au ministre de la justice et nous allons lui confirmer notre volonté d’aller au dialogue, une volonté qui n’a jamais fait défaut de par le passé. Mais, nous n’acceptons un tel dialogue que si, au terme du dialogue, il y a des perspectives réelles pour décrisper le climat politique et de connaître des avancées significatives dans l’évolution démocratique de notre pays ».

S’agissant des points que l’opposition veut à l’ordre du jour, le porte parole de l’opposition cite entre autres : l’évaluation des activités de la CENI et sa reforme ; la reprise du recensement général de la population et de l’habitat organisé en 2013 ; l’obtention d’un calendrier électoral précis qui va définir l’agenda des élections, etc.

« Nous sommes formellement opposés à un cumule des élections communales aux élections présidentielles. Car, pour nous, il n’est pas question d’aller à une élection présidentielle avec des administrateurs territoriaux nommés à la place des responsables des localités qui doivent tenir leur mandant d’un scrutin au suffrage universel, c’est-à-dire, ils doivent être élus, avoir la légitimé populaire pour pouvoir diriger les communautés à la base », prévient-il.

Mamadou Alpha Baldé et Abdoulaye Oumou

 

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