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Qui a voulu tuer le président de l’Assemblée ?

Claude Kory Kondiano, président de l'Assemblée nationale de Guinée, Le cortège de Claude Kory Kondiano, le président de l’Assemblée nationale, a échappé à des tires à balles réelles à Yimbaya, en banlieue de Conakry, dans la matinée de ce mercredi 14 janvier 2014.

Selon le directeur du bureau de presse de l’Assemblée nationale, M. Ben Condé, joint au téléphone par Fatoumata Kéita pour Guineematin.com, l’acte s’est effectivement produit juste au niveau du camp carrefour, à Yimbaya.

Sur ce qui pourrait motiver cette tentative d’assassinat de la deuxième personnalité de la Guinée, le président de l’Assemblée a lui-même expliqué à nos confrères de « Africaguinee » qu’il est en train de rembourser ce que son institution doit à des fournisseurs. « A cause de ça, ça peut susciter des mécontentements de part et d’autres. A l’intérieur de l’administration, au niveau des collègues parlementaires, tout peut arriver », a notamment dit le dauphin constitutionnel du président Alpha Condé.

Qui veut tuer Kory Kondiano ?

La question vaut tout son pesant d’or quand on sait que le titre de « deuxième personnalité de la République » du président de l’Assemblée nationale n’est pas que symbolique. C’est cette personnalité qui est sensée remplacer le président de la République en cas de vacance du pouvoir, selon la constitution. C’est pourquoi, une telle tentative d’assassinat inquiète même pour la sécurité du chef de l’Etat et donc pour les institutions de la République et la stabilité du pays…

Or, à bien relire le président de l’Assemblée nationale, ses bourreaux pourraient bien venir de l’intérieur…

Que comptaient faire les assaillants, s’ils parvenaient à « réussir » leur sale besogne ? Quels sont les motifs réels ? Quelles sont les intentions de ceux qui souhaiteraient supprimer la vie du chef du parlement guinéen ?

Autant de questions et bien d’autres qui taraudent les Guinéens, durement malmenés par des menaces et actes criminels qui se multiplient ces derniers temps dans les quartiers sans qu’aucune enquête n’aboutisse, même suite à des promesses et engagements fermes de nos responsables de la sécurité…

A suivre !

 Nouhou Baldé

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