Incendie d’un immeuble R+3 à Lambadji : les témoignages des victimes et des sapeurs pompiers

Transformateur, Hamdallaye 1, incendieDans la nuit du dimanche 1er février, un  immeuble R+3 a pris feu dans les environs de 19 heures. Et, ce n’est qu’aux environs de 22 heures 30 que les sapeurs pompiers ont pu maitriser le feu. Selon les témoignages recueillis sur place par des reporters de Guineematin.com,  le feu proviendrait d’un groupe électrogène allumé par un des habitants de l’immeuble.

Amadou Tidiane Sow, un des habitants de l’immeuble : « Quand le feu a commencé, j’étais entrain de regarder la télé. Ce sont les gens de dehors qui ont vu le feu et qui ont crié. J’ai fait sortir ma tête à travers le balcon. Pour voir ce qui se passait. Quand j’ai fait sortir ma tête, les gens ont crié il faut sortir, il y a le feu. Le feu a commencé dans l’appartement voisin, ça n’avait pas atteint chez moi. Heureusement que je suis sorti. Comme j’étais seul, j’ai ouvert la porte et me suis précipité à sortir. Le groupe était allumé dans les deux appartements. Quand je sortais, mon appartement n’a pas brulé. Les pertes, je ne peux pas les estimer, à l’heure là. Je suis sorti comme ça, sans rien prendre, même mes téléphones sont restés dedans. Avant tout, j’ai cherché à sauver ma vie, c’est ce qui est important pour moi. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vies humaines »

Lieutenant Izak Loua, commandant adjoint de la protection civile de Ratoma : « Le constat est amer. Parce que si vous entendez un incendie, il y a dégât. Heureusement qu’il n’y a pas eu de perte en vies humaines, mais d’importants dégâts matériels. Le troisième étage, tout est calciné, tous les matériels des chambres sont partis en fumé. Heureusement que nous été appelés et nous sommes venus. Comme j’ai constaté le feu  dedans, j’ai appelé les renforts de Matoto qui sont venus. C’est à 20h10, qu’on m’a appelé. D’après les informations recueillies ici, il  parait que c’est la femme qui est au 3ème étage qui a allumé son groupe électrogène et je ne sais pas comment ça c’est passé par la suite. »

Au moment où nous quittions les lieux, à 22 heures 50’, le feu était déjà maîtrisé.

Abdoulaye Oumou et Abdoul Ghadirou Baldé pour guinéematin.com

 

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