Feux de brousse à Tougué : 4 ha consumés, y compris des champs agricoles ! 

image d'archive

feu de brousseC’est un domaine d’environ quatre (4) hectares qui ont été consumés par les feux à Madina Talel, Kounta, Koïn Fello et Djigué, dans le district de Koïn 2, préfecture de Tougué, a appris le correspondant local de Guineematin.com, basé dans la préfecture.

Pour mieux s’informer de cette situation, monsieur Léopold Haba, le chef du cantonnement forestier du service des Eaux et Forêts de la préfecture de Tougué et un de ses agents sont allés sur les lieux pour constater et évaluer les dommages de ce feu sur la faune et la flore situées dans ce domaine.

Au micro de Guineematin.com, monsieur Haba a expliqué : « A notre arrivée sur les lieux, nous avons trouvé un domaine d’environ quatre (4) hectares de terre brûlées, et même des champs en faisaient partis. Ce domaine se situe entre les secteurs de Madina Talel, Kounta, Koïn Fello et Djigué ».

Sur les origines du feu, le chef du cantonnement forestier a dit : « Nous avons vu que la zone est plus proche de Madina Talel, nous pensons que le feu quitte de là-bas pour se diriger vers les autres secteurs. Néanmoins, j’ai convoqué tous les 4 chefs de secteurs le vendredi 30 janvier 2015 pour qu’on trouve ensemble les auteurs.  Aujourd’hui encore, le 10 février 2015, ils sont convoqués, mais c’est seulement le chef du secteur de Djigué, monsieur Abdoulaye Baldé qui est venu. Les autres : Satigui Diallo de Madina Talel, Modi Amadou Tall de Kounta, Elhadj Amadou Oury Baldé de Koïn Fello ne sont pas venus », a-t-il annoncé.

A en croire Léopold Haba, il a écrit des correspondances aux trois autres pour qu’ils se présentent tous, le vendredi 13 février 2015 pour les responsabiliser afin qu’ils retrouvent les auteurs. Autrement, ce sont eux mêmes qui vont subir la rigueur de la loi faisant allusion à la loi L/99/013/AN adoptant et promulguant la loi portant code forestier qui indique dans son article 71 que : « le domaine forestier doit être protégé contre toute forme de dégradation ou de destruction causée, notamment par la surexploitation, le surpâturage, les incendies, les brûlis… »

Pour ce qui est de la sanction, poursuit le même code, dans son article 120, une peine de deux (2) ans de prison ferme avec une amende de trois cent (300) à cinq cent mille (500 000) francs guinéens.

Affaire à suivre…

De Koïn, Alpha Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com 

Tél : (00224) 622 22 11 78

 

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