Sacre des Éléphants à la CAN 2015 : Les ivoiriens de Guinée fêtent leur champion

ambassade de Côte d'Ivoire en Guinée Après 23 ans de chasse pour un second trophée, les Eléphants coachés par le français Hervé Renard ont enroulé leurs trompes sur la coupe de cette édition 2015. Perdant deux fois en finale, Yaya Touré  et ses co-équipiers sont allez ‘’lentement et même pas sûrement ‘’  pour déjouer tous les pronostics. Après deux CAN ratés par la génération dite ‘’dorée’’. Les  Eléphants ont doublé l’étoile sur leur maillot en fauchant le voisin Ghana encore et encore par la séance fatidique de tire aux buts. Les frères AYEW ont vu le trophée leur échapper comme l’avait vu leur père Abedi Pélé en 1992 du haut de la tribune du Stade de Dakar.

Pour joindre l’utile à l’agréable, les Ivoiriens vivant en Guinée, à l’instar de leurs compatriotes vivant au pays, ont organisé une grande fête à leur chancellerie pour s’enjôler de cette victoire continentale, qui va certainement, selon de nombreux observateurs, apaiser les esprits et les cœurs des ivoiriens  meurtris lors de la longue crise qu’a traversé le pays d’Houphouët Boigny.

Ils étaient nombreux, venus des quatre coins de la capitale Conakry pour fêter  leur champion. En majorité vêtus, des couleurs nationales de leur pays, les ivoiriens de Guinée ont fait plus de 4 heures de show avec leur ambassadeur Mifougo Youssouf Diarrassouba.

Les  musiques à la gloire des éléphants chantées dans les années 84, jusqu’à celle chanté en cette CAN de Guinée Equatoriale 2015, ont été joué pèle mêle par l’animateur du jour.

Après le bal lancé par ‘’l’Abidjanaise’’ (hymne national) chanté en chœurs au rythme de la sono, l’ambassadeur de Côte d’ivoire a remercié les ivoiriens de Guinée pour leur forte mobilisation. Mifougou Youssouf Diarrasouba a, de façons imagée avec un ton ironique, décrit le parcourt des Eléphants pendant la compétition avant de souhaiter que cette victoire vienne consolider le retour à la normale dans son pays. Pour l’ambassadeur « c’est le peuple de Côte-d’Ivoire qui est heureux  et manifeste sa joie. Le sport étant un facteur de rapprochement, il est indiqué que cette victoire rapproche tous les ivoiriens. Le football n’a pas de parti politique, na pas de religion, na pas d’ethnie », affirme le diplomate.

Cette fête des ivoiriens de Guinée à été agrémentée, par plusieurs prestations artistiques. Des Ballets de Matam, D.J ATALAKOU, Bongninsa, Artiste Tapé, la Troupe Amousou avec Bally et d’une grande animation dansante dosée par un service simultané de Boisson et de sucrerie.

Abdoulaye Oumou pour Gineematin.com

 

 

 

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