A la faveur d’une tournée de prise de contact avec les maires des communes rurales relevant de sa juridiction géopolitique, le préfet de Boké, Mohamed Lamine Doumbouya a déploré un climat d’incompréhension entre certains élus et leurs tutelles sous-préfectorales, a appris Guineematin.com d’une source officielle.
Selon Moussa BACTHILY, correspondant local de l’Agence Guinéenne de Presse, la plupart des collectivités visitées la semaine dernière par le préfet de Boké présentent un état critique dont l’incompréhension entre sous-préfets et maires des communes rurales, la non maîtrise des textes de la décentralisation par les secrétaires généraux des communes et la lenteur dans le recouvrement des taxes.
Une situation qui serait manifeste dans les communes rurales de Kanfanrandé, Tanènè et Malapouya, avec une gestion des mines et carrières qui provoque souvent des soulèvements populaires.
Le préfet Mohamed Lamine DOUMBOUYA a élevé le ton et fustigé contre les autorités locales de Malapouya, une commune rurale qui se cherche encore dans la qualification des méthodes de gestion.
Par contre, l’autorité préfectorale s’est réjouie des actions de développement engagées dans la commune rurale de Sangaredi avec une société minière de la place qui réalise une école de 24 salles de classe pour la communauté en plus de celles de Silidara, achevées et fonctionnelles. Mais dans cette collectivité locale aussi, des querelles intestines gangrènent la vie des conseillers communaux.
A Kamsar où le maire a été félicité pour le changement intervenu dans sa collectivité, le constat du préfet a révélé une commune en pleine expansion.
Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
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