Ebola ou pas, la mort est encore plus « difficile » que jamais en Guinée en ces temps d’Ebola. Après avoir perdu un être cher, vous avez du mal à vous « séparer » de son corps ! Une décision gouvernementale interdit toute inhumation sans certificat de décès pour éviter les contaminations d’Ebola via la gestion communautaire des corps.
Malheureusement, entre une coordination nationale, des agents de la croix rouge, les responsables locaux… les intervenants sur cette chaîne deviennent de plus en plus nombreux et injoignables. Et, quand ils sont joints au téléphone, le délai d’attente ressemble à une éternité pour des parents qui veulent accompagner l’être cher à sa dernière demeure sans se boucher le nez avec la chaleur actuelle de Conakry…
Au même moment, e risque est plus grand quand le corps est « à portée de main » qu’un des membres de la famille le touche avec les risques de contamination si le défunt avait Ebola…
Voici le calvaire de la famille d’un défunt à Yimbayah, le mercredi 17 février 2015, dans la banlieue de Conakry.
Le fils de la victime de Yimbayah, mercredi 17 février 2015
Vidéos réalisées par Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
