Sport : L’AIPS de retour sur ses terres de naissance

Le président de l'AIPS, Giani Merlo, en jacquette, serrant la main au vice président de la presse sportive du Qatar
Le président de l’AIPS, Giani Merlo, en jacquette, serrant la main au vice président de la presse sportive du Qatar

Mise devant le fait accompli du désistement de l’Uruguay à accueillir le 78ème  congrès en avril prochain, l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) s’est vue contrainte de coupler ce congrès avec le 90ème anniversaire de sa création.

Du beau monde qui s’est retrouvé au musée du Louvre le lundi 2 mars 2015 en début de soirée et des interventions poignantes retraçant toutes, le parcours élogieux de l’AIPS depuis sa création le 2 juillet 1924 à Paris dans un boxing en marge des jeux olympiques de cette année là.

Vue de la salle
Vue de la salle

La nouveauté de ce congrès c’est la création des Awards de la presse sportive offerts par Abu Dhabi dans dix (10) genres journalistiques allant de la rédaction à la photo.

Chacun des lauréats de ces genres empochera 10 000 dollars américains. Une première pour motiver et encourager les jeunes reporters sportifs ces dépositaires de l’avenir de la profession.

le CIO, la FIFA, l’UFA, la FISU et la fédération du Sambo ainsi que les rédactions des journaux sportifs L’EQUIPE et la GAZETTA DEL SPORT ont toutes présentées, leurs activités et la façon dont fonctionnent leur service de communication et leur relation avec les médias.

Monsieur Younès Mechalfi, le directeur général de la marocaine des jeux a également fait une communication au congrès. Le Président de l’ACNOA, le général Lassina Palenfo a de son coté mis en exergue l’apport de la presse sportive dans le développement du sport et salué l’amorce d’un partenariat gagnant entre dirigeants et journalistes sportifs africains.

Les journalistes ont dans leurs questions dénoncés la gestion des accréditations pour les Jeux Olympiques par les comités nationaux olympiques dont la plupart font du népotisme et du favoritisme dans leur choix. Ils ont invité le CIO à donner aux journalistes de tous les pays la possibilité de gérer ces accréditations étant donné qu’on ne peut être mieux servi que par soi-même.

Face au retard accusé par l’Ouzbékistan dans le dépôt de son dossier de candidature pour accueillir le 79ème  congrès de l’AIPS en 2016, c’est le Quatar qui a été retenu à l’unanimité. La date sera fixée ultérieurement.

L’Afrique était bien présente à ce congrès. En plus d’assurer le secrétariat général de l’AIPS monde à travers la Kenyane Evelyn Watta, il a été question du fonctionnement du siège de l’AIPS/Afrique à Casablanca au Maroc.

Le président de la presse sportive de Guinée, Amadou Diouldé Diallo, posant devant le buste du baron pierre de courbetin
Le président de la presse sportive de Guinée, Amadou Diouldé Diallo, posant devant le buste du baron pierre de courbetin

Devant le manque de volonté de l’association marocaine de la presse sportive à rendre le siège opérationnel et à obtenir l’accord de siège avec les autorités marocaines, l’AIPS/Afrique a donné au Maroc jusqu’à son prochain congrès prévu en septembre prochain à Brazzaville à la faveur du cinquantenaire des jeux africains, pour faire amende honorable. Faute de quoi, la délocalisation du siège sera sérieusement envisagée. Ceci est d’autant regrettable que les marocains font trop de promesses comme le partenariat entre l’AIPS/Afrique et la RAM, ou encore la mairie de Casablanca qu’ils ne tiennent pas. C’est un constat amer de ce 78ème  congrès.

C’est pourquoi, le Président de l’AIPS/Afrique, le nigérian Mitchell Obi, va dépêcher ses vices présidents, Amadou Diouldé Diallo et Kabulo Mwana Kabulo à Brazzaville fin avril pour rencontrer les autorités sur les préparatifs du congrès de l’AIPS/Afrique.

Auparavant, le 27 mars prochain, le journaliste historien guinéen va répondre à l’invitation de l’Association Nationale de la Presse Sportive de Gambie qui célèbre ses Awards 2015.

Avec un tel agenda, on peut croire au retour au sport du journaliste après 5 mois de conférences historiques en Europe et aux Etats Unis.

Bienvenue à l’icône pourrait-on dire.

Saliou Diallo depuis Paris pour Guineematin.com

 

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