C’est dans une déclaration rendue publique dans la soirée de ce mardi 10 mars 2015 au siège de la COSATREG que l’unité d’action syndicale a mis fin à la grève d’avertissement lancée contre l’insécurité et le refus du gouvernement de baisser le prix du carburant conformément au prix du baril.
Dans cette déclaration, on peut lire : « les travailleuses, travailleurs des secteurs publics, privés, mixtes, informels et retraités de Guinée, respectueux de ses engagements vis à vis de la baisse à 6000 GNF, le prix du litre de carburant à la pompe. Notre unité d’action composée de l’ONSLG, de la COSATREG et de la CGFOG signataire de l’avis de grève reconductible les 09 et 10 mars 2015, félicite toutes leurs structures de base et de sympathisants pour le respect des consignes données pour le mot d’ordre de grève ».
Plus les syndicalistes ont dénoncé la « désinformation opérée par certains syndicats et l’administration publique » qui a fait que la grève n’a été que peu suivie. Egalement, les leaders syndicaux ont protesté contre « les arrestation de syndicalistes grévistes par les forces de défense et de sécurité et bastonnades de syndicaliste à Matam par la police ».
Nonobstant ces regrets et dénonciations, les dirigeants de ce mouvement syndical qui bouclent ainsi leur première grève générale, croient avoir marqué « d’un saut indélébile la vie syndicale guinéenne ».
Enfin, remerciant les citoyens qui l’ont accompagné dans ce mouvement de débrayage, l’unité d’action syndicale semble encore plus forte et surtout décidée à mener le combat pour une refondation du mouvement syndical guinéen pour une meilleur défense des travailleurs de notre pays.
Yacine Sylla pour Guineematin.com
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