Panier de la ménagère : la cherté des prix des denrées alimentaires

Marché Kénien 1Lancé ce mercredi 11 mars 2015, Fatoumata Yacine Sylla, reporter à Guineematin.com vous promet une revue hebdomadaire des prix des principaux produits qu’elle achète au marché. Au grand marché de Kénien, situé dans la commune de Dixinn, malgré la légère baisse du prix du carburant à la pompe, on constate que le panier de la  ménagère est toujours cher. Et, les prix des denrées varient en fonction de la qualité et de la quantité. 

Chez les grossistes, un sac d’oignon est vendu à cent mille francs et les sacs en petites graines à quatre vingt dix mille francs guinéens. Le sucre se vend aujourd’hui à 250 mille francs par sac, le riz en sac jaune à 190 mille francs ; le riz appelé SIAM à 155 mille francs ; l’huile d’arachide de 20 litre à 170 mille francs guinéens.

Chez les détaillants, un kilogramme de riz est vendu entre 4 000  et 7 000 selon la qualité ; le riz du pays est vendu à 5 000 et 5 500 francs guinéens le kilogramme. L’huile d’arachide est vendu à 2 000 francs et 1 500 francs le pot communément appelé ‘’gloria’’ ; et, le prix de l’oignon varie selon la qualité.  L’oignon donc vendu à deux pour 500 francs, un pour 500 francs, cinq ou quatre pour 2 000 francs, cinq pour 10 mille francs, etc. Le prix des paquets du cube Maggi dépend de la qualité et aussi du goût des consommateurs : il y a des cubes  Maggi qui sont vendus à 7 500 francs, 9 000 francs, 15 mille francs, 18 mille francs, etc.

En détail, ces vendeuses ont des cubes Maggi communément appelé ‘’Sérè’’,  ‘’Koumi‘’ qui sont venus à deux pour 500 francs et un autre appelé ‘’Doli’’,  et ‘’Jumbo’’  à trois pour 1 000 francs.

Le poisson est vendu aussi selon la qualité du poisson. Par carton, à 250 mille francs guinéens ou 350 mille francs. Chez les détaillants, le prix du poisson varie entre  5 000 francs  à 10 000 francs, selon la qualité du poisson.

Il est à noter, que le marché de Kénien qui abrite le plus grand centre frigorifique de poissons, les femmes sont toujours confrontées à la cherté du poisson, bien qu’il y ait une baisse du prix du carburant. Elles ont donc profité du passage de la journaliste de Guineematin.com pour lancer un appel au gouvernement de venir en aide aux femmes dans ce marché, car tout est cher, même des légumes qui sont cultivés dans notre pays comme le piment, l’aubergine, le gombo, la tomate, etc.

Yacine Sylla pour Guineematin.com

Tel : (224) 628 71 71 56

Quelques images du marché Kénien :

 

 

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