Amadou Diouldé Diallo depuis Bamako/ C’est à 17 H, sous un soleil de plomb, que les 2 équipes engageront les hostilités sous la direction d’un trio arbitral béninois et d’un commissaire de match togolais, le général Gnofame.
Sans aucun round d’observation, les 22 joueurs, parfois tête dans le guidon, tenteront de prendre le meilleur sans jamais parvenir à violer la cage des deux gardiens de buts. Même si on n’a pas assisté à l’ouverture du score, on peut se satisfaire du niveau technique de la rencontre et du volume du jeu produit. Ce qui peut nous emmener à conclure, du moins pour la première période, à une égalité d’efforts fournis et un manque de réalisations concrètes.
C’est en 2ème mi-temps que les guinéens vont s’installer durablement dans le camp algérien, sans pour autant parvenir à inscrire le moindre but, à cause de la maladresse notoire de ses attaquants. Les changements opérés par l’entraîneur Lappé Bangoura aux commandes il y a seulement une semaine (il était en formation à Lyon en France) n’y feront rien. C’est au temps additionnel que la baraka va être du coté du club d’Antonio Souaré. En effet, suite à un maniement de balle dans la surface de réparation par un défenseur algérien, l’arbitre béninois indiquera à juste raison le point de penalty ; il sera transformé par Ben Youssouf, le capitaine du Horoya ; et, c’est sur ce score d’un but à 0 que prendra fin la rencontre.
Le match retour est prévu le 3 avril prochain à Alger ; le Horoya est condamné à être plus adroit s’il veut espérer une qualification. Car, les algériens seront à domicile dans leurs installations et devant leur public avec un climat plus favorable. Toutes choses qui condamnent le club guinéen à savoir voyager. Un stage de préparation et d’acclimatation est prévu au Maroc. Ce qui prouve que les dirigeants du Horoya sont bien conscients de l’importance de ce match et des correctifs à apporter à la manière de jouer de l’équipe.
Amadou Diouldé Diallo à Bamako pour Guineematin.com
