Une rencontre a eu lieu le lundi 16 mars 2015 à l’ENATEF (Ecole Nationale des agents Technique des Eaux et Foret » de Mamou dans le cadre du lancement de la phase de l’entrepreunariat agricole de Guinée organisée par le PAACIG (Projet d’Appui à l’Accélération de la Croissance Inclusive en Guinée). L’objectif de cette rencontre est la formation des cadres de l’enseignement technique pour entrepreneuriat.
C’est dans une salle pleine de cadres que la cérémonie de lancement a débuté. Était présent à cette cérémonie, le Directeur National du PAACIG (Projet d’appui à l’accélération de la croissance inclusive en Guinée), Mr Ibrahima Sory Sangaré, les représentants du gouverneur et du préfet, ainsi que les formateurs et les participants.
Le représentant de Mr le gouverneur, Mr El-Hadj Moustapha Diallo a tenu d’abord à remercier les participants avant de donner l’importance d’une telle session de formation. « Les formateurs ne viennent pas vous donner des cours académiques. Ils viennent plutôt échanger avec vous. Chacun de vous à une somme d’expérience qu’il peut mettre à la disposition de l’atelier ».
Poursuivant son intervention, Elhadj Moustapha Diallo a rappelé que la pyramide est renversée dans notre pays : « on a fait que former des cadres supérieurs, il est rare d’avoir des cadres moyens pour exécuter. Les cadres supérieurs sont des cadres de conception, mais il faudrait bien des cadres moyens pour exécuter ce qui est conçu. C’est pour cela que l’enseignement technique occupe une place de choix dans notre pays.
Parlant de Mamou, le représentant du gouverneur a rappelé que « la préfecture de Mamou est une préfecture qui a beaucoup de potentialité notamment agricole et pastorale ».
Pour sa part, monsieur Ibrahima Sory Sangaré, le directeur national du PAACIG (Programme d’Appui à l’Accélération de la Croissance Inclusive en Guinée), a d’abord fustigé la gestion de certains projets bénéfiques à la jeunesse avant d’appeler à l’esprit patriotique des uns et des autres.
« Les ressources ne sont pas abondantes, mais on se débrouille pour mettre à la disposition des institutions pour que ces ressources soient gérées judicieusement en faveur des couches vulnérables telles que la jeunesse. Si ces ressources ne sont pas correctement gérées, c’est une soustraction pour l’Etat et c’est comme si l’Etat avait manqué à sa mission. Nous avons tous été choqués par la légèreté avec laquelle les IMF (Institution de Micro Finance) et même certains établissement d’enseignements techniques tels que Tolo ici ont utilisés ces ressources. Chacun de vous doit avoir une dose de patriotisme pour que les ressources qu’on mettra à votre disposition soient utilisées correctement », a insisté monsieur Sangaré.
Cette formation qui durera 4 jours (à partir du 17 mars 2015), permettra aux participants d’acquérir des connaissances en gestion des fonds et projets pour une meilleure utilisation et une meilleure rentabilisation.
A rappeler que ce projet est une initiative du gouvernement guinéen qui vise à autonomiser les cadres moyens et la jeunesse en particulier. Après l’étape de Mamou, viendra le tour de la préfecture de Kankan dans le même cadre, a-t-on appris.
De Mamou, Mamadou Mouctar Barry pour Guineematin.com
