Désaccords politiques : les vérités d’Aboubacar Somparé (mouvance)

Aboubacar SomparéAprès le facilitateur du dialogue politique de 2013 désigné par l’opposition (Salifou Sylla), c’est celui de la mouvance, (Aboubacar Somparé) qui s’est prononcé sur non seulement les accords politiques du 3 juillet 2013, mais également ceux du 8 juillet.

Recevant chez lui un de nos reporters, ce jeudi 19 mars 2015, l’ancien président de l’Assemblée nationale a tenu à faire la différence entre les accords du 3 juillet qui parlaient des élections législatives et ceux du 8 juillet portant sur les élections locales. Pour Aboubacar Somparé, les acteurs se sont entendus de l’organisation des élections communales au cours de l’année 2014.

Au cours de notre entretien, l’ancien président de l’Assemblée nationale bien que physique fatigué à ce jour, garde encore en souvenir les grands actes pris en marge de cette rencontre de concertation qui avait regroupé l’ensemble de la classe politique du pays. Des accords qui semblent jeté à l’oubli par la commission électorale nationale indépendante dirigée par Bakary Fofana. Qui au sortir de sa retraite de Kindia a proposé l’organisation des élections présidentielles en octobre 2015 et les communales en 2016. Un chronogramme qui a été aussi rejeté par l’opposition républicaine qui estime que les
accords politiques du 03 juillet 2013 prévoyait plutôt les communales avant les présidentielles.

Cette position de l’opposition républicaine a été confirmée ce 19 mars par l’honorable Somparé. Selon lui « les accords du 3 juillet concernent essentiellement les élections législatives. Mais au cours des débats, l’opposition a posé le problème des communales. Parce que les délégués ont été mises en place pour 6 mois. Et ces 6 mois sont expirés, il fallait les remplacer en procédant aux élections communales. Nous avons discuté, on a réservé les accords proprement parlé aux législatives. »

L’ancien député affirme que l’organisation des élections communales pour le 1er trimestre 2014 a été mentionné dans un document additif signé par les différents partis du dialogue. Donc si les élections n’ont pas été organisées c’est la CENI qui en est responsable.

Kolouba Koïvogui pour Guineematin.com
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