Le consultant juridique, Mohamed CAMARA estime qu’en pareille circonstance, les acteurs concernés doivent introduire une requête au niveau du Tribunal de Première Instance de Labé : « l’interprétation des textes de loi appartient aux juges. Non pas parce que ça doit satisfaire tout le monde, mais ça a le mérite de s’imposer à tout le monde », rappelle-t-il.
Il semble que la crise de confiance, la méfiance et le regain d’intérêt entre les acteurs face à un poste donné constitue la limite de la concertation : « si c’était clairement indiqué au niveau des textes de loi que ça devrait être mis aux voix, le problème n’allait pas se poser. Mais, quand les textes de loi indiquent qu’il doit avoir une concertation entre eux pour qu’ils se le partagent, c’est là la difficulté », indique le juriste.
Une difficulté qui relance « l’autre idée de mettre réellement au goût du jour les textes de loi pour éviter de contenter des tendances. »
Guineematin.com vous propose, ci-dessous, l’audio du commentaire que le consultant juridique Mohamed Camara a bien voulu accorder à notre correspondant à Labé :
Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
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