Comment protéger et défendre les citoyens Guinéens ? C’est l’inquiétude de l’Amicale Guinéenne pour l’Action Sociale. Cette structure sociale demande l’application de la peine de mort contre les criminels. Selon le président de l’ONG, abolir cette forme judicaire est une façon d’encourager les criminels, a appris Guineematin.com à la maison de la presse.
« L’abolition de la peine de mort est une façon pour nous d’encourager les criminels à tuer les innocents », a introduit le président de l’ONG, Abdoulaye Diouma Diallo, lors d’une conférence de presse animée ce vendredi 27 mars 2015 à la maison de la presse de Conakry.
Les membres de l’ONG étaient accompagnés à cette occasion du substitut du procureur du Tribunal de Première Instance de Mafanco. Pour le porte parole de cette ONG, Mamadou Alimou Diallo, les assassinats des personnes innocentes et qui n’ont jamais eu de suite judicaires, sont les fondements de leurs combat. « Ce sont ces quelques faits qui ont irrité notre conscience. On ne finira jamais de pleurer les âmes des personnes assassinées », s’est lamenté monsieur Diallo, avant d’indiquer que ces criminels n’apportent que de la misère à la société guinéenne.
Au cours de son intervention, le porte-parole de l’ONG, a sollicité, au nom de l’amicale, la levée du moratoire qui défend l’abolition de la peine de mort. « Nous demandons aux députés de la Guinée de rejeter toute loi portante sur l’abandon de la peine de mort. De renforcer les dispositions relatives à la peine de mort », a-t-il lancé.
Selon le porte parole, la Guinée ne doit pas abolir des lois à l’image d’autres pays comme la France où ailleurs. « La France de François Mitterrand est plus développée que la Guinée de 2015 », a conclut Monsieur Diallo.
Fatoumata Keïta pour Guineematin.com
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