D’après le président de cette association, « la jeunesse, au lieu d’être la flamme qui brûle la Forêt, doit pouvoir jouer le rôle de cette jarre d’eau qui empêche la flamme de consumer la Forêt », parce que « seule cette couche juvénile peut changer la Guinée » ; d’où la nécessité d’« une prise de conscience de cette jeunesse de la Guinée Forestière, qui mettrait la différence ethnique de côté ». Il souhaite que « cette différence soit plutôt un vecteur de rassemblement et de développement de la Guinée forestière ».
Poursuivant sont intervention, Maurice Togba Haba précise que « ce mouvement n’est pas un mouvement de propagande. Nous ne sommes pas des xénophobes, mais nous avons pris conscience. Ce mouvement n’est pas fait pour se retirer de l’entièreté de la jeunesse guinéenne. Nous précisons qu’il s’élargira à l’ensemble intégrante de cette jeunesse ».
Au nom de la Coordination de la Forêt, Gopounon Fangamou, président des ressortissants de Lola, appelle les jeunes du mouvement à se rendre au siège de la Coordination pour recevoir les bénédictions des sages de la Forêt.
Il affirme toute sa fierté de voir les jeunes de la Forêt d’être vecteur d’une prise de conscience collective, toute chose qui peut propulser le développement d’un pays.
Pour la ministre Domany Doré, marraine de l’évènement, « cet élan des jeunes de la Forêt est salutaire ; elle se félicite que cette jeunesse ait cru à un idéal : « Pour moi, il y a du nouveau et cela est salutaire qu’une jeunesse se mette au service d’un idéal et non au service d’une personne. J’ose croire que ce signe de renouveau fera tâche d’huile. Le problème guinéen est connu, les solutions sont aussi connues, il faut qu’on se mette tous à la tache pour résoudre le problème ».
Abdoulaye Oumou Sow pour Guinéematin.com
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