Conakry « ville morte »: Le GOHA craint des pillages économiques et interpelle

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Au centre, Cherif Abdallah, président du GOHA

Déplorant l’habitude  que « certains ont  prise  en Guinée de s’attaquer aux opérateurs économiques à chaque occasion de mouvement politique », Cherif Abdallah dit craindre pour ses pairs et interpelle les forces de défense et de sécurité. Le Président du Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA), l’a fait savoir ce jeudi matin, au téléphone de guineematin.

Nous demandons aux forces de défense et de sécurité  et au gouvernement de  sécuriser les opérateurs économiques et leurs biens. Nous payons les taxes et nous devons être protégés. S’il y’a des mouvements politiques, que ça reste entre les politiciens !

Selon notre interlocuteur, les événements politiques de 2013 qui ont été émaillés par des pillages de boutiques et de magasins, ont fait perdre une somme  de 46 milliards 540 millions à des opérateur économiques. Ces victimes n’ont toujours pas été dédommagés par l’Etat.

C’est le ministère du commerce qui devait identifier les victimes, mais rien n’a été fait de ce côté. C’est nous qui avons dénombré les 442 victimes de ces pillages.

Dans une déclaration lue sur les ondes des médias d’Etat, mercredi 1er Avril, le gouverneur de la Ville de Conakry a rassuré la population que des dispositions sécuritaires sont prises pour le respect des droits fondamentaux de chacun. Il reste à savoir si ces dispositions aideront à éviter des scènes de pillages.

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