Le problème est que les jeunes ont alerté l’hôpital de ce décès pour le ramassage du cadavre, sans aucune réaction. Ils auraient même été éconduits par le directeur de l’hôpital de Gaoual.
Malgré les interventions successives du préfet et du maire de la ville, en cette période d’Ebola, et à l’absence du directeur préfectoral de la santé, le patron de l’hôpital de Gaoual n’aura pas ordonné le ramassage du corps par ses services. Ce qui a poussé la communauté à s’organiser pour offrir un enterrement « digne » au défunt fou.
C’est donc après le cimetière que les populations ont organisé une manifestation contre le directeur de l’hôpital qui a réussi à quitter précipitamment la ville pour sauver sa vie.
Finalement, les jeunes exigent le remplacement de ce médecin de la ville de Gaoual où il est souvent accusé de laisser mourir des patients… On l’accuserait aussi de tenir compte du bord politique des patients !
Joint au téléphone, le préfet de Gaoual, visiblement mal à l’aise sur la question n’a pas voulu confirmer le départ « pacifique » du gouverneur de l’hôpital. « Qu’est-ce qui me dit que je parle avec Nouhou Baldé comme ça ! N’importe qui peut appeler un numéro et dire que je suis tel ou tel… », a commenté monsieur Sow…
Nouhou Baldé