Insécurité: Salmana Diallo soutient la marche de l’opposition, mais …

Salmana Diallo, société civile guinéenne
Salmana Diallo, société civile guinéenne

C’est ce lundi 13 avril 2015 que l’opposition guinéenne compte organiser une marche à Conakry, pour dénoncer l’insécurité. Suite à l’appel  à la mobilisation générale,  Salmana Diallo, un des membres fondateurs du conseil national des organisations de la société civile CNOCS, connu par  ses prises de positions tranchées surtout sur des questions en rapport avec la société civile elle-même, préfère garder une distance, parce que c’est quand même une initiative de l’opposition politique.

Au téléphone de guineematin, Salmana Diallo dit être d’accord sur le principe de dénoncer l’insécurité, mais explique qu’il reste méfiant pour ne pas tomber dans le militantisme politique. Lorsque guineematin lui a demandé sur son éventuelle participation à cette marche, la réponse fut sans équivoque.  « Attention, nous ne  sommes pas des partis politiques encore moins de l’opposition », dit-il. Il précise qu’il est  connu acteur de la société civile depuis 2001.

Condamnant cette insécurité, notre interlocuteur préconise la lutte contre  l’impunité, qui, selon lui, est entrain de favoriser l’insécurité. « J’ai été victime de menace, j’ai porté  plainte contre x et je l’ai envoyé au commissariat, mais  jusqu’à présent il n’y a pas de suite » regrette Salmana Diallo tout en évoquant le cas Aliou Diaouné, cet ancien ministre emporté par le même phénomène de l’insécurité.

Apparemment, ce n’est pas la seule raison de Salmana, puis qu’au cours de l’entretien, il a soulevé le fait que selon, lui, l’opposition ne lui a pas invité prendre part à cette action. « Nous n’avons pas été informé officiellement », ajoute Salamana qui mentionne qu’il était à l’intérieur du pays notamment à Faranah au moment de  la prise de cette initiative par l’opposition guinéenne.

Lors d’un entretien précédant accordé à un certain nombre de medias dont guineematin et afriqezoom, le porte parole de l’opposition républicaine avait rappelé que des manifestations pour l’eau, l’électricité ou la sécurité,  sont du ressort de la société civile. Aboubacar Sylla fustigeait le fait qu’en Guinée, l’ont accuse souvent l’opposition de motiver ses manifestations par des questions politiques.

 

Thierno Amadou Camara, pour guineematin.com

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