C’est un des agents chargés du recensement électoral qui vient de joindre Guineematin.com au téléphone pour faire part de la frustration des opérateurs électoraux et leur décision d’aller protester devant leur employeur, la CENI…
Selon notre source, c’est suite à un appel d’offre lancé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qu’un cabinet a été retenu pour recruter des opérateurs de saisie. Il s’agit des coordinateurs, des adjoints aux coordinateurs et des agents chargés de la maintenance.
Ce cabinet a procédé à son tour, à un appel à candidature. Dans la catégories de adjoints, plus de six cents (600) personnes ont suivi trois jours de formation à cet effet.
A l’issue de cette formation sanctionnée par un test, cinq cent candidats ont été retenus. Ces 500 adjoints ainsi que leurs coordinateurs, étaient conviés à se présenter ce mardi 21 avril 2015 à l’université Gamal Abdel Nasser De Conakry, pour la signature de leurs contrats respectifs.
Pour les coordinateurs, le contrat stipule qu’ils seront payés à six millions sur lesquels, deux millions seront retenus pour le prix de la moto qui sera affectée à chacun d’entre eux.
Cet aspect n’a pas plu aux coordinateurs, dont certains ont informé les adjoints qui s’apprêtaient aussi à signer leurs contrats.
Au moment où nous mettions cet élément en ligne 14 heure 5′, les adjoints menaçaient de se rendre à la CENI, pour protester contre cette situation qu’ils qualifient d’injuste.
« Ils nous proposent des contrats avec un faible rendement et ils ne sont pas prêts à nous prendre en charge. C’est à dire que si tu tombes malade, on ne te prend pas en charge. Ceux qui doivent aller à l’intérieur du pays vont aussi se prendre en charge », nous confie un des frondeurs.
Abdoulaye Oumou Sow « marche » ver la CENI pour Guineematin.com
