Macenta : l’opposition opte pour une journée ville morte, à la place de la manifestation de rue

MacentaLe commerce est perturbé ce jeudi 23 avril 2015 dans la commune urbaine de Macenta. Avec de nombreux magasins et boutiques qui sont actuellement fermés par des militants de l’opposition et une partie de la population qui  partage l’esprit de cette structure, a appris Guineematin.com au téléphone.

« La fermeture de ces commerces est due à l’appel que nous avons lancé à nos sympathisants d’observer une journée ville morte ce 23 avril pour protester contre le calendrier électoral proposé par la commission électorale nationale indépendante », a déclaré ce matin Foromo Koivogui, premier responsable du bureau fédéral de l’Union guinéenne pour la démocratie et le développement (UGDD) qui été joint par Guineematin.com au téléphone.

«A Macenta, on a dit ville morte ce jeudi parce que nous savons que les commerçants qui sont militants de l’opposition y sont nombreux.  Surtout que ce 23 avril coïncide au jour de marché hebdomadaire de Macenta. C’est pourquoi beaucoup de boutiques sont aujourd’hui fermées. Nous organisons cette journée ville morte pour voir si nous serons suivis et je crois que nous sommes en passe de réussir. La prochaine étape nous marcherons», a dit ce responsable local de l’opposition.

Le secrétaire fédéral de l’UGDD a également indiqué que les responsables des différents bureaux fédéraux des partis membres de l’opposition n’ont pas eu des entretiens préalable avec les autorités locale de Macenta, notamment le maire à propos de cette journée ville morte. Nous n’avons pas tenu à les informer. Parce que nous ne reconnaissons pas les maires qui ont des mandats périmés » précise monsieur Koivogui.

« Vous me demandez si nous avons informé le maire de Macenta ? Je dirais non. Pourquoi le faire alors que nous ne les reconnaissons plus. Nous exigeons des élections communales avant les présidentielles du 11 octobre 2015  pour changer ces présidents des délégations spéciales qui font aujourd’hui office de maire », rappelle-t-il.

Kolouba Koivogui

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