« Le dispositif sécuritaire n’est pas contre l’opposition. Au contraire, nous avons reçu des instructions d’assurer leurs sécurités. Les unités d’intervention de la police sont des unités républicaines au service de tous les guinéens. On nous traite de loubard et de Bourreaux. Ça donne l’occasion au gens de nous stigmatiser et de nous traiter de n’importe quoi », disait l’officier de la police aux journalistes qui l’interrogeaient.
Selon lui, il y a des gens mal intentionnés et qui veulent agir au nom de l’Etat pour salir la République. Aux dires du colonel Baffoé, les leaders politiques sont priés de rester à domicile pour éviter des attroupements devant leurs domiciles. « C’est ce qui abouti toujours à des échauffourées entre les services de sécurités et les manifestants », explique-t-il.
À 14 heures, les leaders de l’opposition républicaine ont annoncé cinq (5) blessés par balles par les forces de l’ordre. Interrogé sur cette information, le commandant des Unités d’intervention de la police nationale ne confirme pas : « je suis sorti à 5 heures du matin. Même une grenade, on n’a pas utilisé. Ceux qui vous ont informé de ces blessés, qu’ils vous disent c’est quel lieux et qui a tiré. Moi, je ne connais pas. À mon niveau, il n’y a pas de blessé, il n’y a même pas eu de d’intervention », a-t-il dit.
A rappeler que lors de la manifestation du 23 avril dernier, le colonel Baffoé avait menacé d’arrêter le chef de file de l’opposition guinéenne s’il franchissait la ruelle devant son domicile. Il avait même été le premier à tirer du gaz lacrymogène sur le cortège de Cellou Dalein quand le colonel Bala Samoura de la gendarmerie, négociait avec ce dernier afin de le retourner tranquillement à son domicile.
Fatoumata Keïta pour Guineematin.com
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