Manifestations : l’UFR reconnaît un échec de l’opposition et parle de nouvelles stratégies

Ce samedi 9 mai, l’Assemblée générale ordinaire de l’UFR  s’est tenue à Matam, au siège national du parti, sous la présidence  de monsieur Bakary Goyo Zoumanigui, vice-président du parti. Il a parlé des objectifs escomptés non obtenus par l’opposition, malgré les multiples manifestations à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur.

 Au cours de cette assemblée, monsieur Bakary Goyo Zoumanigui a déploré le comportement des agents des forces de l’ordre qui étaient postés devant le domicile privé de  Sidya le jours de la dernière manifestation.    »Cela montre que nos manifestations pèsent lourds sur le pouvoir », ajoute-t-il.

  »La CENI ne peut pas changer la date des élections, c’est seule la loi qui fixe la périodicité des élections.  Il n’y a pas de discussion, le combat que nous menons est légitime et légal, il faut que les élections communales et communautaires se tiennent  avant les présidentielles. Mais la crainte qui est aujourd’hui, est que le Président Alpha Condé ne nous dise qu’on va faire les  élections communales et communautaires au mois de septembre et repousser la date des présidentielles. Cette crainte est là parce qu’on ne peut pas repousser la date des élections présidentielles, c’est impossible. Sauf s’il y a une situation qu’on ne peut pas contrôler », explique le président de cette assemblée ordinaire.

Poursuivant son discours, Bakary Goyo Zoumanigui dira que l’opposition est en train de réfléchir sur une nouvelle stratégie.   » Nous avons vu que la stratégie mise en œuvre  jusqu’à présent n’apporte pas encore les résultats que nous escomptons. Donc les leaders décident de surseoir pour le moment aux manifestations du lundi . Nous demandons aux militants d’être vigilants pour respecter ce mot d’ordre de suspension de nos marches. Nous allons réfléchir à la nouvelle stratégie qui va nous permettre d’aller de l’avant  ».confie le vice-président

Cette manifestation qui était prévue pour le lundi prochain s’inscrivait dans le cadre d’une série de manifestations que l’opposition avaient déclenchée pour protester contre le chronogramme électoral établis par la CENI.