« Si c’était à moi qu’on avait adressé cette invitation en tant que chef de file de l’opposition, j’allais faire une déclaration solennelle d’abord pour me réjouir du fait que le Président de la République applique la loi en me conviant à aller lui voir. J’aurais demandé à travers cette déclaration, à tous les responsables des partis politiques d’arrêter toute forme de manifestation jusqu’à ce que je discute avec le Président », déclare Bah Ousmane.
Poursuivant son discours, Bah Ousmane évoque ce qui pourrait suivre cette rencontre présentielle si celle-ci n’aboutissait pas à un compromis. « Si maintenant je vais voir le Président et qu’on arrive pas à se comprendre, si je veux revendiquer, je continue mes revendications. Mais dès lors que j’ai été convié très respectueusement à rencontrer le président de la République pour discuter des questions d’intérêt national, j’arrête tout et je vais là », dit-il.
Parlant de l’attitude de Cellou Dalein Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, Bah Ousmane explique que ce dernier a plutôt fait preuve d’immaturité politique en décidant finalement de se rendre au palais le lundi lorsqu’il pouvait bien le faire le vendredi.
« Ce n’étais pas une décision de maturité politique pour la simple raison que vous avez entendu que la semaine prochaine, le chef de file est encore disposé à rencontrer le Président. Pourquoi ne l’avoir pas fait tôt », explique Bah Ousmane.
Pour conclure, Bah Ousmane dit à ses militants en langue poular, principale langue de la région d’origine du leader, que lorsque vous ne voulez pas faire quelque chose, ne vous y mettez jamais, mais si vous savez que vous devez exécuter une tâche, exécutez-là sans attendre qu’on vous oblige à le faire.
Thierno Amadou Camara
+224 622 10 43 78
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