«Par la faute du régime actuel, la communauté Haali-Pular et celle de la Guinée forestière ont enregistré plusieurs morts et des dégâts matériels importants au cours de ces cinq dernières années », a déclaré El hadj Saïkou Yaya Barry, à l’occasion d’une assemblée de la coordination Haali-Pular tenue ce dimanche 17 mai 2015 au siège de la coordination à Matam.
Au cours de cette importante rencontre, le doyen El hadj Saikou Yaya Barry et son équipe en ont profité pour expliquer à l’auditoire les différentes démarches faites leur coordination dans le cadre de la réconciliation et l’apaisement du climat social dans le pays. Un message a aussi été lancé au président de la République, son gouvernement, les jeunes de l’axe et l’ensemble du peuple de Guinée.
« Je sais que tout le monde souffre, tout le monde a le cœur serré et nous sommes tous en larme, suite aux injustices que nous sommes entrain de subir de la part du système instauré par la gouvernance actuel de 2010 à nos jours », a introduit Elhadj Saïkou Yaya Barry, président de la coordination Haali-Pular et compagnon de l’indépendance.
Pour Elhadj Saïkou Yaya Barry, une bonne partie du peuple de Guinée se sent exclue et privée de tout. Mais, ce sont surtout les pertes humaines qui frustrent le doyen ! « La communauté Haali-Pular et celle de la Guinée forestière ont enregistré plusieurs mort et des dégâts matériels importants ces cinq dernières années par la faute du régime actuel », a-t-il rappelé.
Dans un ton rassurant, Elhadj Saïkou Yaya Barry a tout de même rassuré que le régime actuel ne réussira plus à dresser les guinéens les uns contre les autres, comme ce fut le cas en 2010.
Pour les fleurs, c’est Khalifa Gassama Diaby, le ministre des Droits de l’Homme et des Libertés publiques qui sera félicité le doyen des sages, précisant que « le peuple de Guinée est derrière lui et il a la bénédiction de toutes les bonnes volontés de ce pays».
Dans la même lancée, Elhadj Saïkou Yaya Barry a également remercié les jeunes de l’axe : « ces braves enfants sont à féliciter. Ils sont abandonnés seuls face aux criminels qui les tuent. Ces dignes fils méritent le prix Nobel de la lutte pour la liberté », estime le doyen.
Cette assemblée s’est tenue en présence des représentants de la coordination de la Basse Guinée et de plusieurs victimes des répressions des forces de l’ordre pendant et après les manifestations politiques qui ont rythmé la vie politique guinéenne de ces dernières années.
De retour de Matam, Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com
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