Sur l’état de » santé » de son parti, Alpha Boubacar Bah défend que l’UFDG se porte mieux aujourd’hui qu’à la veille du premier tour des élections présidentielles de 2010 ! Toutefois, il aborde avec peine, la démission d’El hadj Bayaguiou, qui était un militant pas des moindres, selon ses propres termes. « Toute démission est une démission de trop. Nous voulons rassembler tous les guinéens au sein de l’UFDG, donc nous ne voulons pas de défection quelconque », dit-il, ajoutant que son parti enregistre aussi des adhésions massives venant d’autres partis.
Malgré l’optimisme affiché par ce responsable de la communication de l’UFDG, ce parti souffre aussi, au-delà des démissions qui le secouent- des attaques contre son leader. Le titre de chef de file de l’oposition est de plus en plus remis en cause par l’Ufr de Sidya Touré. Ce qui attenue l’espoir suscité par l’invitation présidentielle adressée à Elhadj Cellou Dalein Diallo au palais présidentiel demain, mercredi 20 mai 2015.
Réagissant aux propos des responsables de l’UFR, Alpha Boubacar Bah estime que ce titre n’est pas un cadeau fait par Alpha Condé à Cellou Dalein Diallo. « C’est juste une reconnaissance d’un combat collectif des militants de l’UFDG. L’UFDG est le parti qui a plus de militants dans notre pays, c’est le parti qui a plus de députés issus de l’opposition à l’Assemblée nationale. Donc, automatiquement, l’UFDG est la première force politique et son leader est forcément le chef de file de l’opposition », explique-t-il.
» Qu’on votait cette lois ou pas, Cellou Dalein Diallo est déjà chef de file de l’opposition depuis longtemps. Ceux qui disent ou pensent le contraire, le savent pratiquement parce que je crois que lors des alliances, chacun a bénéficié de la largesse de l’UFDG. Ceux qui se reconnaissent dans l’opposition, leur chef de file, c’est Cellou Dalein Diallo », martèle le responsable de communication de l’UFDG et proche conseiller de Cellou Dalein.
Autour de cette invitation présidentielle, Alpha Boubacar Bah, rassure que Cellou s’était déplacé pour aller en personne chez Sidya Touré lorsqu’il a reçu la correspondance et que ce dernier, tout comme les autres leaders de l’opposition, ont été associés à la décision d’accepter cette invitation.
Thierno Amadou Camara