Comme à ses habitudes, le siège national de l’UFDG refoulait du monde ce samedi 23 mai 2015, a constaté un reporter de Guineematin.com à l’assemblée générale hebdomadaire du parti. Avant le très attendu discours du président de l’UFDG et chef de file de l’opposition guinéenne, plusieurs artistes se sont relayés au micro pour tenir le public en haleine et galvaniser les militants, en ces temps d’incertitudes et de questionnements politiques…
Dans cette ambiance électrique, les priorités des uns peuvent s’entremêler aux devoirs des autres. En l’occurrence, quand les personnalités d’un certain rang se déplacent, la garde rapprochée a souvent maille à partir avec les journalistes en quête de bonne position pour de belles prises d’images et une meilleure capture du son ! Et, bonjour les dégâts…
Mais, pour ce qui est de l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG de ce samedi 23 mai 2015, les perpétuelles bousculades que subissent les journaleux ont débordé du banc de la presse !
Les gorilles de l’UFDG ne sachant sans doute pas que certains nouveaux militants n’aiment pas se faire bousculer l’ont appris à leurs dépends. Un militant venu de Kaloum n’a pas aimé qu’on lui fasse respecter une consigne de manière aussi forte que sont habitués les agents de la sécurité de Cellou Dalein Diallo. Ses camarades (tous des jeunes de Coronthie qui se font appeler ’’Colombie’’ attendaient dans le salon d’être présentés au président de l’UFDG) ont bondi comme un seul homme au secours de l’un des leurs qui était malmené par la sécurité. Montrant sérieusement leurs muscles, les Kaloumkas, nouveaux militants de l’UFDG, ont finalement « bousculé » tellement fort la sécurité que cette dernière a revu ses prétentions à la baisse et réduit donc son cordon en tenant compte de l’espace qu’occupaient les jeunes musclés de Kaloum…
Un journaliste, malheureux de n’avoir pu immortaliser l’intégralité de cette scène soupire à son collègue : « Tu vois, c’est parce qu’on est faible qu’ils ne nous laissent pas tranquille ici…»
Egalement, se disant souvent victime de ces gros bras, un militant de marmonner : « C’est bien fait ! Désormais, nous aussi nous allons leur montrer que nous ne sommes pas là pour eux. Et, d’ailleurs, ils doivent savoir que l’UFDG c’est d’abord nous les militants ! Chaque fois, ce sont eux qui poussent les gens ou vous interdisent de vous mouvoir…».
Après cet incident, c’est au quatrième vice-président de l’UFDG, Bano Sow, qu’est revenu la charge de temporiser et exprimer toute sa désolation…
Abdoulaye Oumou Sow, un des moins musclés de Guineematin.com
Tél : (00224) 620 848 501
Ci-dessous, Guineematin.com vous propose une vidéo du début de cette bousculade avant que notre reporter ne soit lui-même bousculé :
Bano sow sur l’incident entre la sécurité de l’UFDG et les nouveaux militants venus de Coronthie :
