Crise politique : médiation internationale, gèle des activités de la CENI…Dr Saliou Bella crie au sabotage

Dr. Saliou Bella Diallo, parti AFIA« Nous savons que l’opposition ne veux pas aller au dialogue. Elle veut saboter le processus électoral  », a déclaré Dr Saliou Bella Diallo, porte parole de la mouvance présidentielle,  joint au téléphone par Guineematin.com, ce dimanche 31 mai 2015. Face à la décision  de l’opposition de ne participer à un quelconque dialogue, avant  que la CENI ne procède au gèle de ses activités, Dr Saliou Bella a indiqué que cela ne pourrait s’obtenir qu’à l’issue d’une discussion entre la mouvance et l’opposition.

« C’est à l’issue d’une concertation entre les deux, si elles parviennent à un accord dans ce sens, qu’elles s’adresseront à l’exécutif. Il appartiendra ainsi au pouvoir exécutif, première institution de l’Etat, de saisir la CENI  à cet effet», a déclaré Dr Saliou Bella, qui rappelle que c’est cette même démarche qui avait été observée lors du second dialogue de 2013.

« Mais, aucune sensibilité ne peux à elle seule,  décider du gèle des activités de la CENI », a ajouté le porte parole de la mouvance.

Quant à la médiation, Dr. Saliou Bella opte pour un dialogue plus direct, sans médiateur. Mais au cas où la nécessité se présentait, il préférait une médiation interne à l’envoie par la communauté in internationale, d’un médiateur dans la crise guinéenne. « Ce sont nos partenaires, ils peuvent  prendre part au dialogue tout comme l’exécutif, mais les vrais acteurs sont la mouvance et l’opposition. Nous avons suffisamment de ressources pour ça et lorsque la nécessité d’avoir des facilitateurs se présentera, nous saurons en trouver chez nous. Pourquoi  une médiation internationale ? Nous ne sommes plus en transition, je ne vois pas en quoi nous   pensons à la communauté internationale, à chaque fois que nous sommes confrontés à une crise, alors que nous sommes indépendant depuis plus de cinquante ans», a conclut notre interlocuteur.

Par ailleurs Dr Saliou Bella a indiqué que ce dialogue, si ‘opposition accepte d’y venir, pourrait toucher toute les inquiétudes de cette dernière, y compris même le chronogramme électoral qui la préoccupe de plus. « Mais en ne perdant pas de vue, l’impérieuse nécessité d’organiser la présidentielle au moment indiqué par la constitution », en a-t-il rajouté, comme pour indiquer  que tout est discutable sauf le prolongement du mandat présidentiel.

Thierno Amadou Camara

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