Au cours de notre entretien, monsieur Diallo a dénoncé le refus d’enrôler nos compatriotes dans ce pays voisins et qui regorge de nombreux ressortissants guinéens : « les opérateurs de saisie ne font que trois journées de travail dans chaque point de regroupement. Il se trouve que seulement ici à Douékoé, nous sommes plus de six mille (6 000) guinéens », a-t-il déclaré, expliquant que de nombreux candidats au recensement ne l’ont pas été.
« Donc, si par jour, ils n’enrôlent qu’entre 150 et 180 personnes, comment pourront-ils enrôler tous les citoyens guinéens concernés ici ? », s’interroge Mamadou Saliou Diallo.
Bref, beaucoup de compatriotes qui ont contacté Guineematin.com souhaitent plus de temps des opérateurs dans leurs zones pour donner la chance à tous ceux qui le souhaitent de figurer parmi les prochains électeurs. Ce qui pour le moment ne semble pas préoccuper l’institution en charge de l’organisation des élections en guinée, la CENI.
De Koïn, Alpha Ibrahima Diogo Diallo pour Guineematin.com