Selon notre confrère Oumar Rafiou de la radio Bonheur Fm, qui a effectué un reportage sur le terrain, c’est dans la nuit du dimanche 31 mai dernier, aux environs minuit, que des gendarmes ont débarqué dans une soirée dansante, appelée ‘’chaud de rue’’ qui a été organisée par des jeunes de Souguéta, au kilomètre 36. Ces gendarmes auraient reçu l’information selon laquelle, au cours de cette soirée, des messages circulaient appelant les populations de ce quartier à manifester hier, lundi 1er juin 2015, pour réclamer la desserte en électricité.
A en croire notre confrère, sur les lieux, il y a eu plusieurs arrestations et les personnes interpellées sont actuellement détenues dans les locaux de la gendarmerie départementale du kilomètre 36. Les mêmes arrestations se sont poursuivies hier, lundi, dans ledit quartier, précise notre source. Les écoles sont restées fermées toute la journée.
« Quand les gendarmes ont eu vent de l’information, ils ont effectué une descente musclée au lieux de la soirée. Plus d’une dizaine de Pick-up de la gendarmerie et de la police ont sillonné le quartier, au kilomètre 36. Beaucoup de personnes ont été interpellées, des ustensiles de ménage saccagés, une cuisine complètement rasée. Beaucoup parmi les jeunes arrêtés se trouvent actuellement dans les locaux de la gendarmerie mobile du kilomètre 36. Il n’y a pas eu de blessés par balles, mais quand même il y a eu des tirs de sommations durant toute la nuit d’avant-hier », a dit notre confrère de la radio Bonheur FM.
Revenant sur la réaction des autorités de Coyah, notre confrère a expliqué au téléphone par Guineematin.com que le préfet, commandant Abdourahmane Kéita, a exigé que les personnes arrêtées dans cette affaire servent d’exemple pour les autres : « Le préfet de Coyah qui m’a trouvé dans les locaux de la gendarmerie a demandé au commandant Damaro qui dirige la gendarmerie du kilomètre 36 que les personnes arrêtées servent d’exemple pour les autres », rapporte notre confrère.
Interrogé par notre confrère de la radio Bonheur FM sur les accusations d’exactions des populations dont ses agents se seraient rendus coupables, le commandant de la gendarmerie départementale du kilomètre 36, commandant Damaro a nié les faits, nous rapporte le journaliste.
Mamadou Alpha Baldé pour Guineematin.com
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