Le village de Dambadera avait été identifié par les autorités sanitaires, suite au décès d’une dame qui serait venue de là, de suite d’Ebola. La coordination préfectorale de lutte contre Ebola a tenté en vain de convaincre la population sur la nécessité de pulvériser le domicile de la défunte et de recenser les personnes ayant eu des contacts avec cette dernière, sans succès, selon le responsable médical. « Ils ont dit que cette femme n’a jamais séjourné dans leur localité», a rapporté le médecin à Guineematin.com
Tout de même, un dispositif de veille villageois a été renforcé afin de remonter toute information faisant cas d’une éventuelle manifestation de signes d’Ebola dans ce village. Mais, aujourd’hui, le Dr. Béavogui se félicite, car aucun problème n’est signalé de ce côté.
Toutefois, l’insuffisance des moyens logistiques à la disposition de la coordination préfectorale de lutte contre Ebola expose la population à un potentiel risque de propagation rapide de l’épidémie au cas où elle s’y déclarait : « l’équipe de la Croix-Rouge n’est pas en mesure de procéder à des enterrements sécurisés pour tous les cas de décès que nous enregistrons ici », selon le Dr Béavogui. « Parce que la coordination ne dispose que de trois véhicules dont un seul pour la Croix-Rouge, alors que la préfecture est assez grande et couvre 13 sous-préfectures dont certaines sont très distantes du centre-ville comme Missira, située à plus de cent kilomètres… »
Thierno Amadou Camara
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