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Migrants morts dans le Sahara : des drames difficiles à chiffrer

Des migrants à bord d'un pick-up s'apprêtent à tenter la traversée du désert nigérien, à Agadez , le 25 mai 2015
Des migrants à bord d'un pick-up s'apprêtent à tenter la traversée du désert nigérien, à Agadez , le 25 mai 2015
Des migrants à bord d’un pick-up s’apprêtent à tenter la traversée du désert nigérien, à Agadez , le 25 mai 2015

RFI- On parle souvent des bateaux qui s’échouent dramatiquement sur les côtes méditerranéennes. Mais la route des migrants à destination de l’Europe les oblige souvent à traverser le Sahara. Près de 50 corps inanimés ont été retrouvés au nord-ouest du Niger la semaine dernière.

L’Organisation internationale des migrations (OIM) n’en finit pas de faire des découvertes macabres dans le désert du Niger : 18 personnes mortes de soif la semaine dernière sur un axe rejoignant l’Algérie, 30 corps en décomposition retrouvés ce lundi près de la ville de Dirkou, au nord-est d’Agadez en direction de la frontière libyenne.

Les 18 de la semaine dernière avaient pu être identifiés, mais cette fois, l’état des corps ne le permet pas. Ils sont certainement décédés depuis plusieurs mois selon les autorités nigériennes. Comme souvent, c’est le véhicule des migrants qui est tombé en panne. Ils empruntent souvent des routes quasi impraticables et très dangereuses pour éviter les contrôles policiers.

Si les chiffres des morts en Méditerranée sont régulièrement dénoncés par les associations, il est difficile d’évaluer le nombre de vies perdues dans le Sahara. Le terrain est considéré comme très difficile d’accès par les représentants de l’OIM au Niger. Une chose est sûre, le danger est permanent dans cette zone de passage des migrants. Entre janvier et avril 2015, l’OIM a dû prendre en charge plus de 5 100 personnes qui demandaient tout simplement une assistance afin de rejoindre leurs pays d’origine après avoir été refoulées par les autorités algériennes, libyennes ou marocaines.

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